Jeudi 16 octobre
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17:30
Mes yeux s'ouvrirent péniblement ...
Enfin un oeil seulement ... L'autre était enfoui sous un épais bandage qui me couvrait la moitié du visage.
Tout le reste de mon corps semblait être déchiqueté, me faisait mal ...
Même si l'endroit ne ressemblait pas à un hôpital, j'étais entourée de tout l'appareillage complexe d'une salle de soins.
Que s'était-il passé depuis ?
Mes deux bras étaient plâtrés, tout comme mes deux chevilles, comme si ma tortionnaire s'était acharnée pour me les fracturer après ma perte de connaissance. Ma bouche était tuméfiée. Tout mon tronc était bandé. Des plaques d'ecchymoses tapissaient ma peau restée à l'air. Mais à part ça, j'étais dénudée ce qui me convainquit définitivement que je n'étais pas dans un hôpital. Dans un hôpital, j'aurais été revêtue d'une blouse. Là, juste un drap me couvrit les jambes jusqu'en haut des cuisses.
Pourquoi suis-je ici ?
Pourquoi m'a-t-on laissé encore en vie ?
Pourquoi celle qui m'a massacrée n'a-t-elle pas achevé le travail ?
Pourquoi ne m'a-t-on pas délivré de mon calvaire en prenant ma vie ?
Pourquoi me prolongeait-on inutilement mon agonie ?
La réponse a tout cela n'était-elle pas que justement c'est cette agonie qu'on voulait de moi ?
Ma mort ne servait peut-être à rien sauf à moi mais qui suis-je pour qu'on satisfasse mon besoin d'en finir ?
Une simple prostituée ... C'est tout ce qu'on daigne me laisser être et rien d'autre ... Même pas d'être un cadavre ...
Tout le reste de mon corps semblait être déchiqueté, me faisait mal ...
Même si l'endroit ne ressemblait pas à un hôpital, j'étais entourée de tout l'appareillage complexe d'une salle de soins.
Que s'était-il passé depuis ?
Mes deux bras étaient plâtrés, tout comme mes deux chevilles, comme si ma tortionnaire s'était acharnée pour me les fracturer après ma perte de connaissance. Ma bouche était tuméfiée. Tout mon tronc était bandé. Des plaques d'ecchymoses tapissaient ma peau restée à l'air. Mais à part ça, j'étais dénudée ce qui me convainquit définitivement que je n'étais pas dans un hôpital. Dans un hôpital, j'aurais été revêtue d'une blouse. Là, juste un drap me couvrit les jambes jusqu'en haut des cuisses.
Pourquoi suis-je ici ?
Pourquoi m'a-t-on laissé encore en vie ?
Pourquoi celle qui m'a massacrée n'a-t-elle pas achevé le travail ?
Pourquoi ne m'a-t-on pas délivré de mon calvaire en prenant ma vie ?
Pourquoi me prolongeait-on inutilement mon agonie ?
La réponse a tout cela n'était-elle pas que justement c'est cette agonie qu'on voulait de moi ?
Ma mort ne servait peut-être à rien sauf à moi mais qui suis-je pour qu'on satisfasse mon besoin d'en finir ?
Une simple prostituée ... C'est tout ce qu'on daigne me laisser être et rien d'autre ... Même pas d'être un cadavre ...
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