Flower - Psychanalyse

Mardi 26 août 2 26 /08 /Août 17:48

- Il n'a pas dit un mot. Il a refermé la porte derrière lui et a entrepris de m'effeuiller sans autre forme de procès. J'étais interloquée mais incapable de résister : au contraire, je levais mes jambes quand il fit glisser ma culotte. Malgré cela, trouvant que je n'étais pas assez réactive, il me l'arracha brutalement. Le craquement sec du tissu ruiné seul troubla le silence.
- Ah ...
- Ca vous choque ?
- Non ... poursuivez !
- J'émis une protestation mais c'était juste pour la forme : "Je suis mariée ...". Il me retourna et me fit appuyer contre le mur ... Et moi, comme une poupée de chiffons, je lui obéis et j'étais prête à ce moment là à obtempérer à tout ce qui m'étais demandé même les requêtes les plus folles.
- D'accord, je vois ...
- Il m'embrocha et c'est avec horreur que je constatais que j'étais trempée comme rarement. Pourtant, mon dégoût était incommensurable ... J'étais dégoûtée perchée au dessus de la cuvette des toilettes, de l'odeur d'urine, de faire ça avec un aussi dégoûtant personnage qui me pénétrait et qui me tenait les seins entre ses doigts boudinés, de faire ça sans protection, j'étais dégoûtée de moi-même ... Mais je ne sais pas, ce dégoût avait quelque chose de terriblement excitant. Je ne sais pas à quel moment c'est arrivé, mais j'ai joui à tel point que j'en ai hurlé. Puis il m'a retournée et j'ai failli vomir quand il m'a pris la bouche et j'ai encore joui. Alors je l'ai serré dans mes bras, je l'ai griffé, je l'ai supplié de me prendre encore. J'étais ailleurs, perchée dans un nirvana et je ne suis retombée sur terre que lorsque je le sentis jouir en moi. J'ai essayé alors de me débattre mais c'était trop tard.
- ...
- Puis il m'a laissé là et je suis restée prostrée, débraillée durant de longues minutes à même le sol humide de je ne sais quoi ... Quand je suis repartie, j'ai caché mes larmes sous de grosses lunettes de soleil mais j'étais repue ... Je l'ai recroisé en sortant mais il m'avait ignorée avec mépris. Qu'espérais-je d'autre ? Je suis méprisable, c'est vrai ...
- Veuillez éviter ce genre de conclusions inappropriées tellement la situation est complexe, Flower ...
- C'était juste mon sentiment à ce moment-là.
- Etiez-vous culpabilisée ?
- Oui, bien sûr ...
- Par rapport à quoi ?
- Par rapport à moi-même, puis mon mari qui ne méritait pas ma trahison.
- Donc, je me répète : vous n'êtes pas si méprisable que cela ... Quelqu'un d'autre est au courant ... Vous n'avez pas été surprise ?

- Par miracle non mais j'imagine que ce connard a dû se vanter auprès de qui veut l'entendre ...
- C'était la seule fois que ça vous est arrivé ?
- Non, et c'est là que le bât blesse ... Je suis esclave de mes pulsions.
Par Flower - Publié dans : Flower - Psychanalyse
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Jeudi 3 juillet 4 03 /07 /Juil 18:43
- Qu'entendez-vous par "perdre tout esprit pragmatique et rationnel" ?
- Voyez-vous, j'ai réussi ma carrière professionnelle ... Malgré les écueils, malgré mes turpitudes qui m'ont parfois amené loin à tel point que plus d'une fois, j'ai failli être perdue ...
- Perdue ? Vous entendez par "perdue", subir un sort similaire à votre amie ... euh ... Charlotte ?
- Par exemple ... Ça aurait pu même être pire ...
- D'accord ... Mais nous en reparlerons une autre fois de cela, répondez à ma première question.
- Vous avez raison ... Je vous disais donc que j'ai quand même réussi ma carrière professionnelle. J'occupe un poste à responsabilité que bien des personnes m'envieraient.
- Vous êtes directrice de recherche, il me semble ...
- Oui, c'est ça ... Et bien vous ne vous doutez pas à quel point vous pouvez être maltraitée malgré un tel statut quand vous êtes une femme ...
- C'est-à-dire ?
- Par exemple, lors d'un séminaire organisé par ma boîte, je me suis retrouvée "par hasard" responsable de l'accueil ... Je devais être sur le devant de la scène pour présenter mon activité mais voilà ... Rien de flagrant, rien de volontaire peut-être même, mais on se retrouve à occuper des tâches de "femmes" sous prétexte qu'on a de jolies jambes.
- D'accord, je vois ...
- En soi, ce genre de séminaire n'est pas ce qu'il y a de plus valorisant, mais je supporte de moins en moins ce genre de situation ... J'en conçois une profonde amertume et la dernière fois, j'ai pété un câble, comme on dit ...
- C'est-à-dire ...
- C'était un séminaire inintéressant où nous présentions nos produits à des clients qui s'avéraient rapidement n'être que des brutes avinées et vulgaires au bout de quelques heures. J'étais outrée à la fin, lorsque tout le monde s'est retrouvé au buffet final. Mais il fallait continuer à servir à boire comme si de rien n'était et à faire risette.
- ...
- Il fallait repousser les mains balladeuses, les remarques graveleuses, les haleines alcoolisées tout en gardant son sourire, par delà sa dignité.
- Ce n'est pas péter un câble comme vous dites ça ... Je comprends votre colère ...
- Je ne parlais pas de ça.
- Ah ...
- Un a dépassé les bornes : il m'a coincée contre un mur et m'a dit de go que "les petites bourges qui jouaient à la souillon le faisait bander".
- Ah oui, quand même ...
- J'étais interloquée ... Ma première réaction était de lui foutre une baffe mais l'engin qu'il appuyait contre mon ventre ne laissait aucun doute sur la véracité de ses dires ... J'étais troublée ... Troublée d'être frustrée ... Troublée d'être la sincère attention brutale de cette vulgarité. Je perdais instantanément conscience de la réalité et si je vous décrivais les sentiments qui m'avaient traversé l'esprit, à ce moment là, vous en rougiriez !
- Écoutez : je suis là pour ça et votre thérapie passe par une totale sincérité alors, lancez-vous !
- Il était devenu évident dans ma tête, à ce moment là qu'il fallait que je me venge d'être si mal considérée. Contre qui réellement, je n'en savais rien ... Ce pourceau gras et moustachu qui postillonnait l'alcool m'avait ramenée instantanément à l'âge de pierre : il prenait femme ce dont il voulait et je me sentais incapable de le lui refuser. Il m'a tirée par le bras brutalement, m'arrachant même la couture de ma veste et il m'a trainée jusqu'aux toilettes. Pas un seul mot de protestation n'est sorti de ma bouche : j'étais hypnotisée comme devant un serpent. De même, il n'a plus dit un seul mot non plus ... Il m'avait semblé que s'il avait dit quelque chose, j'aurais trouvé la force de résister mais là, non ...
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Jeudi 24 avril 4 24 /04 /Avr 17:56
- Vous aimez votre mari Flower ? - Oui, je n'ai jamais eu aucun doute là-dessus. C'est bien pour cela que je culpabilise d'ailleurs ... Malgré notre différence d'âge. Malgré la désapprobation de tout le monde. Je ne pourrais vivre sans lui.
- Et avez-vous été amoureuse de quelqu'un d'autre par ailleurs ?
- Je ne crois pas. Peut-être ai-je eu un doute il y a quelques années à propos d'un inconnu rencontré dans un bar. J'ai profité de l'absence chronique de mon mari pour raisons professionnelles pour m'installer chez lui. Je crois que c'est la seule fois où j'ai hésité à quitter Richard. Mais je n'ai pas pu.
- Si vous deviez quantifier la chose, combien de temps êtes-vous réellement resté fidèle à Richard ?
- Je crois que la période la plus longue c'est celle précédent notre mariage où je m'astreignais à une abstinence qui est allée jusqu'à un an. C'était un "jeu" qu'il m'avait imposé, y compris avec lui. Durant cette époque, même si c'était difficile, j'ai été en quelque sorte fidèle comme vous dites.
- Depuis, non ?
- Euhh ... Non.
- Et votre mari ... Il ne vous satisfait pas dans l'intimité ? Sexuelle je veux dire ...
- Euhhh si, au-delà de toute raison. Je n'ai rien à lui reprocher sur ce point.
- Pourtant, vous éprouvez le besoin d'être infidèle.
- En fait, je ne me pose jamais la question. Simplement, à chaque fois que cela arrive, il y a toujours un détail qui me fait perdre tout esprit pragmatique et rationnel. Comme la dernière fois ... Et dans ces cas dans ma tête c'est "advienne que pourra".

Par Flower - Publié dans : Flower - Psychanalyse
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Jeudi 24 avril 4 24 /04 /Avr 12:01
- En résumé, suis-je malade Docteur ?
- Non, "malade" est un terme que je récuse ... Vous êtes atteinte d'une névrose que vous vivez de plus en plus mal.
- Ah ... Et ?
- Oui. Cette névrose se traduit par une sorte de nymphomanie perverse.
- PERVERSE ???
- En quelque sorte, oui.
- Aimer le plaisir sexuel est donc une nymphomanie ... perverse ...
- Ne soyez pas aussi radicale ... Ce que je voulais dire c'est que la recherche du plaisir sexuel vous fait perdre tous vos repères.
- Euh ?
- Quelque chose dans votre parcours vous a rendue ainsi. C'est ce que nous allons nous attacher à découvrir au cours de ces séances.
- ...
- Si je peux avancer un diagnostic préliminaire, c'est qu'aujourd'hui, vous vivez dans un carcan que vous ne supportez plus.
- Quel carcan ?
- Celui que toute société nous impose à tous, mais que vous avez du mal à supporter à l'inverse de bon nombre de nos concitoyens.
- Je ne comprends pas trop ...
- Je m'explique ... Prenons exemple sur votre mariage : vous viviez en couple en harmonie avec un jeune homme que tout autour de vous assimilait comme la personne idéale et qu'il vous fallait ... Et sans doute que vous le pensiez également à l'époque. Mais à l'irruption de votre futur mari dans votre vie, vous n'avez pas hésité à tout jeter aux orties pour braver un tabou.
- Je ne crois pas, il se trouve que je l'aime, mon mari. Vous y avez pensé ?
- Je n'en doute pas ... Mais reconnaissez que notre société voit d'un mauvais oeil l'union d'une jeune femme de ... vingt-cinq ? Non, vous aviez vingt-trois ans à l'époque ! Je poursuis : l'union d'une jeune femme de vingt-trois ans avec un homme approchant la soixantaine ?
- Je vous répète que je l'aime.
- Certes mais était-ce le cas au début ? D'après ce que vous m'avez raconté, vous vous comportiez comme si vous vouliez réaliser une expérience inédite.
- En voulant coucher avec une personne qui a trente-cinq ans de plus que moi ? Cela n'a rien d'inédit !
- En voulant approfondir une relation avec une personne que vos amis et votre famille désapprouveraient. L'inédit n'est pas dans l'acte mais dans votre réflexion. Voyez-vous, une expérience est théoriquement limitée dans le temps mais vous, il se trouve que vous vouliez la vivre de façon permanente.
- Je n'y avais pas pensé.
- C'était comme si cette lubie du départ vous est arrivée parce que vous vous êtes lassée des voies traditionnelles de recherche du plaisir.
- Je vous trouve sévère.
- Ah ... Alors sachez que mes conclusions peuvent choquer, parfois même faire mal. Et je comprendrais que vous ne vouliez pas continuer ...
- Si Docteur. Je me sens défaillir à chaque jour qui passe et la culpabilité me ronge. Je voudrais y mettre un terme.
- Très bien Flower. Sachez que ce diagnostic n'est en aucun cas définitif : c'est une sorte de base de travail susceptible d'évoluer au cours de nos séances.
- D'accord.
- On va remonter petit à petit dans le temps au fur et à mesure. A la semaine prochaine.
- A la semaine prochaine Docteur.
Par Flower - Publié dans : Flower - Psychanalyse
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