Charlotte - La Prof

Lundi 23 octobre 1 23 /10 /Oct 10:10
Mais l'affaire qui m'a fait réellement basculer comme Anita ou Stella pour ne citer qu'elles fut encore plus insidieuse : si je m'étais fait à l'idée de n'être que le jouet sexuel de Kassim, il décida de me faire passer encore au niveau supérieur ... Malgré ma soumission, il me restait tout de même des miasmes de résistance qu'il s'attachait à briser méthodiquement ...

C'était l'automne dernier ... Je venais toujours chez lui régulièrement pour "payer" en nature mes doses de crack ou d'héro, surtout le week-end mais cela ne lui suffisait plus alors, quand il se lassait un peu de moi ou que ses gros clients ne venaient pas, il m'a demandé de "renforcer" sa bande de prostituées : celle qu'il maquait sur le boulevard intérieur. "Demandé" est un bien grand mot ... Il m'a surtout menacé de me couper les vivres si je refusais ...

J'avais refusé ...

Durant quelques temps, chaque fois que je revenais chez Kassim, je trouvais porte close. Mes élèves, comme par miracle recommençaient à me pourrir la vie en classe (Il y a certainement du Abdou dessous !!!). J'essayais de m'approvisionner ailleurs mais chaque dealer minable, en me voyant remballait sa marchandise. Je recommençais à souffrir du manque ... Je n'osais pas aller voir un médecin : lui, n'aurait eu aucun mal à diagnostiquer ma toxicomanie et alors, les conséquences seraient terribles (enfin, je pensais pire qu'alors ...). Pendant plusieurs jours j'agonisais dans mon appart retranché : tout était saccagé sous l'effet de mes crises ... Un matin, n'en pouvant plus après m'être regardée dans la glace, amaigrie, des cernes permanentes sous les yeux, les veines ressorties, je retournai voir Kassim, en désespoir de cause ... Il ne m'ouvrit pas ... Je tambourinais ...

-  Kassim ... Kassim ... C'est OK ... C'est OK ... Tout ce que vous voudrez ... Kassim, s'il vous plait ...
Par Flower - Publié dans : Charlotte - La Prof
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Mercredi 18 octobre 3 18 /10 /Oct 09:38
Je commençais à me surprendre à penser à lui quand je ne le voyais pas. Puis je me surpris à jalouser les autres femmes pourtant aussi esclaves que moi, qu'il possédait.

Une fois, pour avoir osé amorcer un caprice amoureux, j'avais été rouée de coups et sautée avec plus de violence encore qu'habituellement. J'avais subi silencieusement puis comme pour le récompenser de me traiter de façon aussi violemment mâle, j'avais eu un orgasme surpassant tous les précédents : douloureux, massif et simplement sublime. J'avais pleuré, hurlé, supplié tandis qu'il se déversait en moi.

Après, je le suppliais encore et encore de me faire l'amour pendant qu'il me garrotais le bras pour m'injecter lentement ma dose d'héro ... Petit à petit, je me mis à planer ... Mes propos devinrent incohérents au fil des secondes ... Tout mon être devint léger comme une plume ...

Juste avant de sombrer dans le nirvana, je me suis souvenue qu'il avait obtempéré à mes suppliques pour me faire jouir encore. Comme se déverser en moi constituait juste une faveur qu'il m'offrait. Ca l'était dans mon esprit malade ...
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Mardi 17 octobre 2 17 /10 /Oct 14:38
Il me dévorait le corps, puis recrachait le déchet qui en restait. Ce déchet fut parfois encore digéré par ses amis. Moi, il ne me restait plus que l'humiliation à vivre.

Pire, à chaque passage, comme érodé par ses coups de reins que je subissais avec une violence haineuse, il me dévorait également l'âme.

Par la force ... puis par habitude ... puis par l'envie, je devais perpétuellement afficher une attitude de soumission complète face à lui ... Je ne pouvais faire certes faire autrement mais en plus, chaque unité temporelle qui passait me convainquit que j'étais à lui et que, même sans entraves, je ne disposais plus de ma liberté de penser ni même de vivre sans lui.

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Mardi 17 octobre 2 17 /10 /Oct 09:36
Après cette mémorable première soirée qui m'avait éreintée littéralement, je revins régulièrement voir mon Monstre.

Le manque ? Je revins le voir par nécessité !

L'habitude ? Je revins le voir par habitude !

La peur ? Je revins le voir par crainte !

Mélangez toutes ces raisons ...

La finalité de cette fréquentation macabre était quasiment toujours la même : je devais donner de mon corps meurtri pour assouvir la voracité sexuelle de Kassim.


J'en suis malgré moi tombée amoureuse. Je finis par le vouloir perpétuellement en moi, lui qui avait su m'imposer un joug que même le pire des bestiaux ne pourrait supporter.
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Lundi 16 octobre 1 16 /10 /Oct 13:55
Une heure ... Deux heures ...

Trempée jusqu'aux os, je profitais d'une accalmie pour aller me changer : si ma tenue se devait toujours d'être provocante, je pris le risque de me couvrir en plus de mi-bas et d'un gilet.

J'observais mes orteils bleuis par le gel à travers les lanières de mes sandales à talons haut. Mon vernis était écaillé ... de la boue s'est insinuée entre mes orteils ... Pourvu que Omar ou les filles ne caftent pas : c'est le genre de détail qui me vaudrait de me faire rouer de coups par Kassim s'il venait à l'apprendre. Je ne me rappelle que trop bien Stella, une des autres filles lorsqu'elle est venue bosser, la robe déchirée parce qu'elle s'était fait agresser par un client. Comme par hasard, Kassim passant par là, l'avait vue et l'avait aussitôt embarquée dans sa voiture pour ne la rendre que quelques heures après, le bras et quelques côtes cassées.

Je me souviens avoir hurlé à ce moment là prise par une crise de nerf indescriptible. C'est Anita qui m'avait fait taire presque brutalement en me mettant la main sur la bouche et en me tirant en arrière. Kassim nous avait observé de loin attendant de savoir si Anita réussirait à me faire taire ou s'il devait s'en charger ...

Elle avait réussi ... pour mon salut ...

Depuis, nous faisons toutes attention ...

Comment en suis-je arrivée là ? Mon coeur se serra ...
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Jeudi 12 octobre 4 12 /10 /Oct 14:47
Ah si je pouvais, ne serait-ce que me mettre mon pantalon et mes boots remisés dans la Mercedes d'Omar, garée plus loin ... Mais non, impossible : on était loin de la fin de la nuit, il n'était que 11 heures du soir.

Soudain, une voiture s'est mise face à mon trottoir manquant de m'écraser ... Un gros 4x4 ... Ses phares m'éblouissaient et je n'arrivais pas à distinguer les occupants : juste vaguement distingué qu'ils étaient plusieurs ... Une voix m'apostropha sans aucune forme de politesse. J'avais peur de tomber sur des psychopates ... comme toujours ... Mais Kassim ne me permettait jamais de refuser une avance ...

- Accroupis-toi, salope ...

Comme j'hésitais sur la conduite à tenir ...

- Allez ... Et montre ce que tu as en dessous ... Là ! Allez ... Montre, sinon tu vas morfler ...

Comme mûe par un réflexe, la violence me fit obéir précipitamment. Je me laissais lentement glisser contre le mur et je relevais ma robette rouge, dévoilant mon absence de dessous. Un grand coup de klaxon accueillit mon exhibition.

- Encore ... Montre tes nibards ...

Une fois satisfaits, les occupants du 4x4 n'insistèrent pas plus ...

Tout juste si j'entendais un vague : "Bof ... ils sont pas terribles ... De toutes façons elle n'est pas terrible" puis "Tu as raison, je préfère les meufs blacks ..."

Ce dernier opéra une spectaculaire marche arrière et repartit dans un crissement de pneus aussi strident que menaçant. Je soufflais en me réajustant ...

La tranquillité revint lentement engourdissant mes pensées en même temps que le froid ... Je pus repartir dans mes réflexions ...
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Jeudi 12 octobre 4 12 /10 /Oct 12:47
Ca faisait des heures que je faisais les cents pas sur ce trottoir par ce temps humide et froid. J'étais engourdie par ce froid glacial qui semblait geler jusqu'à tout mon sang. Je trainais une bronchite depuis plusieurs semaines : j'avais réussi à obtenir un arrêt maladie pour ne pas aller bosser au lycée mais pour le reste, Kassim a balayé toute idée que je puisse faire une pause ...

-  Teuh ... Heu ... Teuh ...

Je toussais méchamment sous le regard inquiet de mes proches consoeurs : un peu de sang teintait le crachat que je dégurgitais ... Je ne sais même plus si ça n'est qu'une bronchite ... J'en doute ... Je me répète simplement le diagnostic du médecin mais qui date de plus d'un mois maintenant. Le froid était terrible en cette nuit hivernale : ma tenue raccoleuse attirait certes les regards mais ne faisait rien pour me protéger du froid.

-  Ca va Charlie ? m'apostropha Anita, tout aussi engourdie par le froid que moi

-  Ca va ... ça va ... répondis-je, articulant avec difficulté
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Lundi 9 octobre 1 09 /10 /Oct 09:40
De la suite, je ne me souvenais plus ... Je m'étais écroulée d'épuisement, ça c'est certain mais le reste ... Je m'étais juste rendue compte, une fois réveillée que j'étais seule dans une cave humide d'où suintait en continu des écoulements d'eau, toujours nue comme un ver.

Mon corps était strié des stigmates de ma nuit infernale : des ecchymoses, des plaques de rougeur
tapissaient ma peau de blanche qui marquait facilement. J'avais mal partout et surtout aux orifices ; j'avais la bouche pâteuse.

J'avais envie de vomir : une gueule de bois, la puanteur ambiante, mon dégoût pour mon propre corps.

Un rapide coup d'oeil autour de moi révéla que des détritus et des brocantes m'entouraient. Moi-même étais allongée sur une table brinquebanlante qui menaçait de s'écrouler au moindre mouvement. On m'avait jetée comme une ordure ici une fois qu'on avait fini de se servir de moi et quelque part, je ne me sentais pas en droit de leur reprocher ... Je finis par apercevoir ce qui avait dû être mes vêtements : ils étaient roulés en boule dans une flaque d'eau croupie, trempés, boueux malodorants. Je me vétis tant bien que mal et, dans une parfaite scène de surréalisme, je sortis du sous-sol où on m'avait jeté dans une court où passants et enfants me regardaient ébahis devant ma tenue de soirée en lambeaux.

Je pus néanmoins rentrer chez moi où je pris un bain en me lamentant sur mon sort, durant des heures. J'avalais à nouveau des cachets que Kassim avait royalement laissé dans mon sac à main : il me tenait et j'étais à lui ... La rebellion ne me faisait plus réagir ...

Au contraire ... Un sourd sentiment malsain me poussait à vivre à fond cette déchéance. Je savais d'ores et déjà que dès que je serais remise sur pied, je répondrais favorablement à l'invitation de Kassim à une prochaine sauterie.

Je savais que c'est une invitation de ce genre qui faisait tinter la boîte de réception de SMS de mon portable à intervalles réguliers, rythmant inexorablement le lourd silence qui pesait sur mon minuscule appartement ...

Je n'étais plus seulement accro aux substances, j'étais également accro au dégoût ...

J'ai beau me lamenter sur mon sort et j'ai beau savoir qu'il existe des moyens de s'en sortir de redevenir tant bien que mal cette petite bourgeoise de province telle que l'on m'a conçue, mais j'en avais de moins en moins envie.

Certes, il faudra encore quelque temps pour que les tiraillements contradictoires qui hantaient mon esprit s'éteignent mais la victoire du mal était inéluctable. Et cette pensée qui clora cet épisode ne domine pas encore mon être mais dans quelque semaines, quelques mois, elle le fera ...

"Je suis à toi, mon terrible monstre. Je reviendrai chez toi pour que tu me jettes à nouveau en pâture à tes voraces appétits sexuels ainsi que ceux de tes congénères"
Par Flower - Publié dans : Charlotte - La Prof
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Dimanche 8 octobre 7 08 /10 /Oct 11:52
Las, sans avoir réussi à réitérer l'exploit de me faire jouir en me torturant, ils nous ordonnèrent à l'une des filles et à moi de se remettre à "copuler comme des chiens". Nous nous étions regardées interrogatrices sans comprendre ce qu'ils voulaient, pensant que plus rien de pire ne pouvait nous être infligé.

Fatale erreur ... Une fois de plus ...

Le mâle ivre du goût de sang et de puissance peut toujours trouver pire. J'ai fait mienne cette maxime terrible et évidente maxime depuis.

Je ne me souviens plus très bien comment ils nous l'avaient expliqué mais ils nous l'avaient expliqué.
Et c'est ainsi que, dans mes souvenirs flous, je me rappelle avoir été liée à ma compagne d'infortune, les fesses collées les unes aux autres "comme des chiens".


Et c'est ainsi que, comble de l'humiliation, nous avions été obligées de japper en nous trainant au milieu des jambes qui nous donnaient régulièrement des coups de pieds parfois violents.
Par Flower - Publié dans : Charlotte - La Prof
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Dimanche 8 octobre 7 08 /10 /Oct 11:39
Je me souviens vaguement que l'un d'eux avait eu l'idée de m'insérer le poing dans la chatte : je crus atteindre le summum de la souffrance, écartelée, déchirée par ce poing conquérant ... Je m'écartais les jambes des deux mains en soufflant pour faciliter l'intromission, pour soulager mon corps meurtri.


Involontairement, j'aidais, je participais à la torture de mon propre corps ...

Je me souviens vaguement qu'on m'ait mis un godemiché dans la main et comment j'avais terminé quelques minutes plus tard ...
Par Flower - Publié dans : Charlotte - La Prof
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