Mercredi 7 janvier
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20:24

C'est quand il
engagea brusquement son poids-lourd dans une aire déserte que je sentis que je tenais ma victoire. Nous étions en plein milieu de l'après-midi et cette démarche était inhabituelle. D'autant plus
que nous venions à peine d'opérer une pause-pipi un quart d'heure plus tôt ...
Il s'est passé plusieurs jours depuis notre orageuse discussion et nous n'avions plus abordé le sujet. Mais c'est dans mon attitude que le changement a été subtilement mené. Je n'avais de cesse de
me blottir contre son corps tout le long des journées qui passaient, m'endormissant sur ses cuisses, la joue contre son bas-ventre. Je réclamais sans cesse de l'affection, adoptant une attitude
pusillanime à outrance, comme si même l'air qui passait m'effrayait.
J'étais collé en permanence à lui, ne laissant aucun répit à son corps de se sevrer de la tendresse de mon corps juvénile. Même la nuit, j'avais obtenu la concession de dormir dans ses bras. Cela
avait en plus l'avantage de l'empêcher de baiser ses putes, activité dont il avait de toute façons décidé de stopper de peur de provoquer à nouveau la bouffée sexuelle hystérique qui m'avait pris
et qu'il redoutait par dessus tout.
Mais voilà : l'abstinence avait fait monter sa température comme je le sentais clairement. Et ce n'est plus qu'un corps exsangue qui engagea le camion dans la bretelle. Je sentais que la soupape
avait sauté et que sa transpiration qui lui donnait cette effluve délicieuse et brûlante dégoulinait au-delà de la normale.
Durant ces quelques jours, il avait parfois des érections que je sentais quand ma joue se collait à son bas-ventre mais il arrivait à se calmer.
Mais cette fois-ci, le short bouffant qu'il avait pris soin de mettre n'arrivait plus à masquer le fait il bandait en permanence sans plus pouvoir se calmer. Son visage était constellé de tics
nerveux qui faisait sauter la commissure de ses lèvres.
Comme une furie, il sortit fumer une cigarette en m'intimant de rester cloîtrée dans la cabine, sans aucune autre forme de discussion, tentant de calmer son excitation avec des bouffées aussi
vaines qu'inutiles à l'empêcher de basculer ...
Il avait aboyé cela comme un ordre qui me

transperça comme une baïonnette et qui me déchiqueta le corps. Une coulée de magma m'incendia bien involontairement l'intérieur. Mes yeux se voilèrent ...
Etre traitée comme une souillon qui n'avait aucun droit à la parole ...
Un mâle qui dominait, limite brutalisait ...
Ca m'excitait et je basculais aussi ... Mais moi, je n'attendais que cela depuis des semaines.
Calmement, la hauteur de la cabine me masquant à ses yeux injectés de sang tandis qu'il tirait comme un fou sur son mégot, je retirais ma veste ... puis mon short ... et enfin le tissu de coton
trempé qui pouvait encore me protéger des derniers outrages ...
Il ne parut même plus surpris en découvrant le joyau de ma nubile nudité exposée sur la banquette, en grimpant sur le marche-pied et en ouvrant la portière ...
Il soupira, se dernières barrières de résistance venant d'être balayées ...
Je soupirais en écartant un peu plus mes jambes, faisant l'offrande de mon entre-jambes dont on devinait à peine la ligne incertaine de ma fente encore fermée.
Le reste n'a plus été que successions de bruitages tandis que l'ombre de son corps couvrit le mien.
on attend la suiiiiite !
eh bien moi non plus, je n'aurai pas pu résister...!!! D'ailleurs, la lecture de ce récit me donne déjà quelques petites envies...!!!
Bizzzzzzzzz....
Joli style en tout cas...