Mardi 1 avril
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11:44
Richard n'essaya jamais de profiter de la situation pour assouvir ses bas instincts sexuels, même s'il savait qu'il lui en aurait fallu de peu.
Non pas qu'il n'était pas intéressé par la chose ... Non, non !
Il avait le sentiment que faire perdurer cette incertitude érotique ne ferait que rendre plus intense cette relation. Il se contentait de me convaincre à chaque mot, à chaque phrase qu'il me vouait
une passion qui allait au-delà du simple amour ou encore de la simple sexualité. Et moi, je me lassais faire petit à petit, même si la culpabilité de trahir mon compagnon, taraudait mon esprit.
Il opérait pour cela par petites touches, me complimentant sur ce qu'il aimait en moi. Cela se manifestait à chaque fois de manière étrange ...
Un jour, il me décrivit tout ce que ma peau, que j'avais très blanche, à la limite de la transparence, pouvait provoquer comme excitation extrême en lui. Ce faisant, je pouvais m'apercevoir
de sa sincérité au vu de la bosse qui déformait son pantalon ... J'en étais gênée mais plus tard et de manière inconsciente, je me mis à ne plus porter en sa présence que de courtes robes, jupes ou
autres tops à bretelles pour le laisser profiter du spectacle de ma peau albâtre.
Un autre jour, il me reparla de son fétichisme des pieds féminins ainsi que de la "perfection" de mes pieds. Je ne peux pas dire que je me sentais à l'aise ainsi : j'aurais nettement préféré qu'il
se jette sur moi et me prenne plutôt que de l'écouter m'inséminer petit à petit ses fantasmes inavoués. Mais là également, sans m'en rendre compte, j'adoptais presque exclusivement sandales, mules
afin de le laisser m'admirer encore plus ...
Un jour, il reparla - enfin - du soir où je lui ai offert mon string en plein milieu du resto. Il m'avoua avoir été excité violemment ce jour-là. Je lui souris tendrement.
Il aimait me scruter perpétuellement comme si son oeil était l'objectif d'un appareil photo. Me consommer ne semblait pas l'intéresser : il préférait imprimer chaque aspérité de mon corps
dans son cerveau. J'étais déroutée ...
Puis un matin très tôt, alors que nous sortions de boîte de nuit, sous la lueur de l'aube, nous nous sommes assis dans l'herbe trempée par la rosée dans un parc. Notre conversation sombra petit à
petit dans cet érotisme ambigü dont nous étions coutumiers maintenant.
- Tu sais que j'aime te mater jusqu'à m'en rendre malade, Flo ?
- Oui, je sais ...
- Ca ne te gène pas ?
- Si un peu ...
- Mais tu le fais quand même ! Et ça t'excite ?
- Je ne sais pas trop ...
Il se tut.
Je savais ce que je devais faire ... Lente et hésitante, je déboutonnais mon short puis le retirais. Ma dentelle s'enroula autour tandis que je le faisais glisser le long de mes jambes. Une
fois débarrassée de ce carcan, je déployais lentement mes jambes devant mon unique spectateur. Je fermais les yeux époustoufflée par mon audace ...
Exprimez-vous ...