Vendredi 15 décembre
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16:59
Les semaines qui suivirent ne me permirent pas de m'y retrouver.
Lorsque mon mari revient durablement travailler sur Paris, tout allait bien : j'étais l'épouse modèle et aimante qui parvenait à oublier l'existance de son amant. Il se posait bien sûr des questions sur mes activités durant son absence, remarquant que j'étais moins prolixe au téléphone depuis quelque temps mais il ne me soupçonna pas plus, me faisant confiance sur les explications que je lui fournissais.
François, de son côté, ne se soucia pas de me recontacter. Indifférent à mon existence ...
Malgré moi, je fis ce que je n'ai jamais aimé faire : je comparais mon mari et François. Je trouvais mon mari nettement moins séduisant maintenant du haut de ses cinquante-sept ans : ses rides qui me faisaient craquer par dessus tout me paraissaient brusquement pitoyables. Je n'aimais plus toucher sa peau qui me paraissait excessivement rèche et cendrée, comparé à la peau soyeuse de François. Son acharnement et son obsession à me faire l'amour à tout instant sans répit et sans jamais me laisser l'initiative me paraissaient subitement insupportables.
Je pris sur moi pour me raisonner et après quelque temps, il y eut un semblant d'arrangement dans mon esprit.
Lorsque mon mari revient durablement travailler sur Paris, tout allait bien : j'étais l'épouse modèle et aimante qui parvenait à oublier l'existance de son amant. Il se posait bien sûr des questions sur mes activités durant son absence, remarquant que j'étais moins prolixe au téléphone depuis quelque temps mais il ne me soupçonna pas plus, me faisant confiance sur les explications que je lui fournissais.
François, de son côté, ne se soucia pas de me recontacter. Indifférent à mon existence ...
Malgré moi, je fis ce que je n'ai jamais aimé faire : je comparais mon mari et François. Je trouvais mon mari nettement moins séduisant maintenant du haut de ses cinquante-sept ans : ses rides qui me faisaient craquer par dessus tout me paraissaient brusquement pitoyables. Je n'aimais plus toucher sa peau qui me paraissait excessivement rèche et cendrée, comparé à la peau soyeuse de François. Son acharnement et son obsession à me faire l'amour à tout instant sans répit et sans jamais me laisser l'initiative me paraissaient subitement insupportables.

Je pris sur moi pour me raisonner et après quelque temps, il y eut un semblant d'arrangement dans mon esprit.
Par Flower
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Publié dans : Flower - Confessions d'une femme adultère
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