Flower - Confessions d'une femme adultère

Vendredi 15 décembre 5 15 /12 /Déc 16:59
Les semaines qui suivirent ne me permirent pas de m'y retrouver.

Lorsque mon mari revient durablement travailler sur Paris, tout allait bien : j'étais l'épouse modèle et aimante qui parvenait à oublier l'existance de son amant. Il se posait bien sûr des questions sur mes activités durant son absence, remarquant que j'étais moins prolixe au téléphone depuis quelque temps mais il ne me soupçonna pas plus, me faisant confiance sur les explications que je lui fournissais.

François, de son côté, ne se soucia pas de me recontacter. Indifférent à mon existence ...

Malgré moi, je fis ce que je n'ai jamais aimé faire : je comparais mon mari et François. Je trouvais mon mari nettement moins séduisant maintenant du haut de ses cinquante-sept ans : ses rides qui me faisaient craquer par dessus tout me paraissaient brusquement pitoyables. Je n'aimais plus toucher sa peau qui me paraissait excessivement rèche et cendrée, comparé à la peau soyeuse de François. Son acharnement et son obsession à me faire l'amour à tout instant sans répit et sans jamais me laisser l'initiative me paraissaient subitement insupportables.

Je pris sur moi pour me raisonner et après quelque temps, il y eut un semblant d'arrangement dans mon esprit.
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Mercredi 6 décembre 3 06 /12 /Déc 13:50
L'après-midi fut passé à lézarder sur les plages normandes ... Une fois que l'extase sexuelle fut passé, je me suis remise à me poser des questions sur la viabilité de cette relation que j'aurais aimé être moins complexe ...

Etait-ce moi qui suis seulement volage ? Je n'ai pu m'y résoudre vu l'intensité de nos ébats avec François : ce n'était visiblement pas qu'un plan-cul ... Sinon, n'importe quel beau garçon m'aurait suffit sans que je n'aie besoin de prendre autant de risques ...

Etait-ce une vengeance par rapport à mon mari et ses relations extra ? Peut-être mais là non plus, la raison n'était pas satisfaisante sinon cela m'aurait ramené à la précédente explication ... Et puis, merde ! Je l'aime toujours malgré tout et la dernière chose que je lui infligerais serait une simple vengeance.

Etait-ce lié à François et à sa personnalité complexe faite de glace et de feu, d'indifférence et de passion ? Il est clair que cela m'est insupportable de ne pas le sentir en moi ... Il me surprend à chaque fois, en bien ou en mal mais cela abat mes défenses systématiquement.

Sans un mot, il me déshabilla presque brutalement d'une main. Offusquée, j'émis une protestation mais le vide de ses lunettes de soleil cachant ses yeux sembla rejetter aux oubliettes toute tentative de raison. Il ne se souciait ni du froid qui me saisit brusquement ni du regard ébahi des passants émitoufflés dans leurs manteaux, trop heureux de se repaître du spectacle de cette blanche à la peau bleuïe ou trop heureux de laisser libre cours à leur désapprobation.

Il se mit à me photographier sous toutes les coutures et ce n'est qu'au bout de quasiment une heure lorsque mes dents claquèrent et lorsque je menaçais de tomber en syncope qu'il m'autorisa à me précipiter sous mon manteau. Non sans m'avoir enjoint auparavant d'aller dans l'eau glaciale pour encore quelques clichés ...

Plus tard, je dus être allitée pour une pneumonie pour laquelle je n'arrivais même pas à en vouloir à François ... Pire, je n'osais même pas l'avouer à mon mari toujours absent ...
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Lundi 4 décembre 1 04 /12 /Déc 16:35
François écarta le pan de ma robe fendue pour ouvrir mes cuisses et s'y installer. Entretemps, il s'est dézippé le pantalon et avait sorti son arme absolue. Il cala son pénis contre ma vulve et poussa lentement. Mon corps fiévreux et frissonnant l'engloutit et il put profiter enfin de ma chaleur intime, tout au fond de mon vagin. J'entourais sa taille avec mes jambes, posant mes talons aiguille sur ses fesses musclées, clouée comme un papillon. Il m'embrassait la bouche, la joue, le front, obligé de reprendre son souffle entre deux. J'avais la tête renversée en arrière, la bouche ouverte, recherchant mon souffle. Il me besogna longtemps ... Il se releva tout en me relevant en me tenant par le cou. J'eus la vision de ma chatte plissée écartelée par cette matraque noire ce qui m'excita encore plus : je poussais un cri car une jouissance lourde m'emporta, dévastant mon ventre jusqu'au moindre de mes muscles. Je m'effondrais tandis que François se recoucha sur mon corps en reprenant son piston. J'avais mal aux cuisses écartelées par la masse de François mais je voulais qu'il continue. Il me fit encore jouir lourdement ...

Je jouissais sur commande ...

Je jouissais rien qu'à l'idée que François me possède. Mes orgasmes devinrent assez pénibles à avoir : ils devinrent un mélange sulfureux entre douleur et plaisir.

Encore des coups de reins, et encore un orgasme ponctué de hurlement strident qui dut réveiller tout l'hotel ... Personne ne m'avait fait jouir autant et si fortement ...

C'est seulement après une heure de sauvages empoignades que François se déversa enfin dans ma chatte, inondant les jeunes parois de mon vagin de son mâle jus. Moi, je ne suis plus arrivée à compter mes orgasmes. J'avais mal sur tout le corps comme si un rouleau compresseur avait déchiqueté chacun de mes membres.

Des larmes de douleur ruisselaient sur mon visage ... Au regard interrogateur de François, je l'embrassais en le remerciant éperdumment ...
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Mercredi 29 novembre 3 29 /11 /Nov 18:23
François réserva une chambre et comme des adolescents en quête de notre première expérience sexuelle, nous grimpâmes les escaliers en vitesse pour nous enfermer dans la chambre. Dès la porte refermée, je sautais au cou de François pour l'embrasser goulûment. Il me portait par mes fesses jusqu'au lit avant de se coucher sur moi.

Nos langues dansaient la gigue tantôt dans sa bouche, tantôt dans la mienne. François me dépoitrailla en déboutonnant ma robe longue jusqu'au nombril, à tâtons. Mes seins sautèrent hors du vêtement pour s'écraser contre sa large paume qui en engloutit un. Puis tout en continuant à nous embrasser, il insinua sa main dans la fente de ma robe et me caressa à travers le string que j'avais emprunté à son ex. Un picotement de jalousie me prit au coeur en y pensant puis je levais une jambe pour lui permettre de dégager le fragile tissu hors de son support : il resta accroché à mon autre cuisse mais n'était plus désormais un rempart à ma féminité, prête à être outragée. Je mouillais comme une fontaine. Il abandonna ma bouche pour engloutir un sein. Je soupirais :

- Je t'aime ... Ohhh ... Je t'aime ...

J'étais emportée par la passion qui m'envahissait comme un raz-de-marée.
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Mardi 28 novembre 2 28 /11 /Nov 18:00
Le vent m'agressait la peau. Au bout d'une heure, je finis par lui murmurer :

- J'ai froid mon chéri ...

François me souleva du sol et me porta alors dans ses bras jusqu'à la route. Enfin je pus remettre mes chaussures pour marcher sur le bitume. Je ne savais pas où nous allons : je me contentais de suivre François qui me tenait par la main. Mes pieds me faisaient mal à force ... Je le tirais vers l'entrée d'un hotel :

- J'ai envie de toi

Je ne me reconnaissais plus : comment était-il possible que je sois obsédée par le sexe à ce point là ? Ou plutôt, la vraie question est : comment était-il possible que je sois obsédée par un homme à ce point là ? Certes, mon mari et moi sommes obsédés mais sur la coucherie, c'était toujours lui qui était à l'initiative. Et en tout cas, jamais je n'aurais interrompu une balade amoureuse en cours pour tirer un coup. Là, j'avais ce besoin irrépréhensible ; j'avais besoin qu'il me réchauffe dans ses bras, à l'abri des regards ; j'avais besoin d'aimer ; j'avais besoin de jouir pour étouffer ma culpabilité.
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Lundi 27 novembre 1 27 /11 /Nov 11:25
Je revins dans le salon pour afficher le résultat à mon amant :

- Comment tu me trouves ?

A nouveau cet horripilant mutisme : il se contenta de s'enfermer dans la chambre à son tour pour s'habiller. Il ne lui fallut pas plus de cinq minutes pour ressortir vêtu d'un costume noir et d'une chemise blanche ouverte, sans aucune fausse note. Je me collais à lui câline, une jambe passée derrière ses cuisses :

- Je te trouve très beau

Il décrocha nos manteaux et me tendit le mien. Son chauffeur nous attendait patiemment dans la cour.

*-*-*-*-*

Il était presque une heure de l'après-midi lorsque nous étions arrivés à Deauville. Nous nous sommes baladés longuement sur la plage, presque sans échanger un mot ... juste quelques rares banalités ... Des gens s'étaient étonnés du couple que nous formions, étrangement assortis : un géant noir tenant une petite blanche par la main, déambulant amoureusement ! D'autres regardaient François avec envie : j'avais ce sentiment grisant d'être l'élue qui les regardait avec pitié. Le froid était vif mais comme j'étais heureuse d'être avec mon amant, ce genre de désagrément me passait par dessus la tête. Les talons de mes sandales s'enfonçaient dangereusement dans le sable à tel point que je dus les retirer pour marcher pieds nus sur le sol glacial.

Le vent m'agressait la peau. Au bout d'une heure, je finis par lui murmurer :

- J'ai froid mon chéri ...
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Jeudi 16 novembre 4 16 /11 /Nov 14:44
Je le regardais avec une moue boudeuse an voyant le peu d'intérêt qu'il me portait en dehors du sexe ... Ne représentais-je rien d'autre me posais-je encore comme question ? Ses yeux brillants semblaient n'exprimer rien d'autre qu'un profond ennui pour les obligations amoureuses qui ne lui apportaient directement aucun plaisir.

Découragée ...

Il sembla faire un effort surhumain pour sortir ces quelques mots ...

- On va se balader ...
- Où ça ?
- Je ne sais pas ... En Normandie par exemple ...
- Je te rappelle que je n'ai rien à me mettre : tu as envoyé mes frusques au pressing.
- Ah oui ... Il doit rester des vêtements de mon ex dans l'armoire de la chambre.

Il disait ça comme ça ... Sans aucune délicatesse ... Comme si je passais naturellement après son ex qui avait occupé le territoire avant que je ne me ramasse les restes ...

Cela me vexa profondément mais je ne laissais rien paraître. En même temps cela n'ajouta que plus de détermination à le conquérir totalement ... J'en eus des picotements au bas-ventre ...

Je revins dans la chambre, témoin de nos ébats et me mis à inspecter l'armoire en question. Il y avait effectivement des vêtements de femme ... et qui faisait à peu près ma taille ... sauf pour les soutien-gorges : son ex devait faire un bonnet E. Tant pis, je laisserai mes seins libres.

Je dénouais la serviette autour de ma tête puis laissais mes cheveux en cascade sur mes épaules, ondulés par l'humidité. Je pris mon temps : tiens, un string en dentelle vert. Elle avait visiblement bon goût, cette ex.

Je ne pus m'empêcher de pester à haute voix : "Quelle salope ... Aucune classe" ... Comble de la jalousie et de la mauvaise foi ...

Le mettais-je ? Oui ? Non ? Quelle humiliation de partager les dessous d'une femme ! Qui plus est de l'ex de mon Homme ... Je fronçais les sourcils puis je haussais les épaules ... Après tout, j'étais assez mal placée pour faire une crise de jalousie, n'ayant moi-même pas réglé mes propres problèmes. Je choisis une robe chinoise rouge à motifs, sans manches. Au niveau chaussures, il y avait le choix : mais comme elle chaussait plus grand que moi, je dus me rabattre sur des mules à talons. Par ce froid hivernal, ce n'était pas très judicieux mais tant pis ... Tout juste, je dus enfiler des collants ...

"Il faut souffrir pour plaire ma chérie", me dis-je en mon for intérieur.
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Mercredi 15 novembre 3 15 /11 /Nov 11:12
- Tu aimes ?

Il ne répondit pas mais j'avais besoin de parler pour oublier que bien que je ne veuille plus quitter cet endroit, je n'y étais pas à ma place.

- C'est joli non ?

J'étendis mes jambes fines devant moi pour lui faire admirer le travail. Il jetta furtivement un coup d'oeil puis se reconcentra sur le film où à quatre pattes, je finissais de recevoir l'"extrême onction" de la part de François. Il glissa la main entre mes cuisses et distraitement, il joua avec l'anneau qui ornait mon clitoris. Moi, je m'attaquais à mes mains pour leur appliquer également une impeccable couche de vernis. J'avais étendu mes jambes devant moi, les doigts de pieds en éventail pour les faire sécher ... Et bientôt, mes doigts finirent par être assortis à mes orteils. Devant attendre patiemment que tout cela sèche, j'appuyais mon dos contre le torse de François qui continuait à jouer avec mon clitoris extrait. Il caressa d'une si douce manière ce sensible organe que je sentis le plaisir monter doucement. Je fermais les yeux en me mordant la lèvre inférieure. C'était bon ... Je reposais doucement ma boîte de fond de tein pour ne pas la renverser lorsque je sentis un orgasme me vriller le clitoris. Je lâchais un petit cri. C'était fini.

Je repris mes occupations comme si je n'avais pas été interrompue. Sans un mot, je me poudrais le visage, puis avec un crayon, me colorais légèrement les paupières. Un dernier coup de gloss sur les lèvres et je lui exposais mon visage frais et souriant :

- La la laaa ... Alors ?

Il ne répondit toujours pas, regardant son film ... Vexée, je me levais en tapant du talon.

- Tu préfères mater ton film ? Tu ne préfères pas regarder l'originale ?

Je dénouais la ceinture du peignoir pour lui exhiber mon corps. Il tourna enfin la tête.
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Vendredi 10 novembre 5 10 /11 /Nov 11:44
Je rejoignis François dans le salon. Je m'assis à ses côtés et sans un mot, nous prîmes notre petit-déjeuner. J'étais juste amoureusement appuyée contre lui qui matait distraitement la télé grand écran qui diffusait en boucle mon film, où j'étais baisée sous toutes les coutures par mon amant. Mes cris et gémissements emplissaient la pièce.

Puis je m'écartais de lui pour ranger dans la cuisine les restes de notre petit-déjeuner. Lui s'était vautré pour de bon dans le canapé et je le rejoignis bientôt pour finir de me préparer ... Pourquoi ? Je ne sais pas ... Je voulais juste être la plus belle possible pour Lui. Je m'assis devant lui qui était allongé sur le sofa. Il me passa le bras autour des hanches comme pour affirmer sa propriété. J'étais toujours en peignoir avec une serviette nouée sur la tête et je sortis ma trousse de maquillage. Il eut un sourire en me voyant m'affairer et je lui rendis son sourire :

- Ca ne te dérange pas ? Je veux être la plus belle pour toi ...

Il hocha simplement la tête en guise d'assentiment. Je commençais à me vernir consciensieusement les ongles des pieds. Il jettait de temps en temps des coups d'oeil sur mes ongles qui prenaient une teinte noire brillante et impeccable.
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Jeudi 9 novembre 4 09 /11 /Nov 15:13
Je repris une douche une fois de plus sans que François ne vienne plus me déranger. Je tentais de me calmer. Je restais sous la douche durant quasiment une heure comme pour me purifier de mes pêchés. J'avais une appréhension en sortant pour le rejoindre mais je balayais vite mes pudeurs : je nouais une serviette autour de mes cheveux mouillés puis, je lui empruntais un peignoir.

Lorsque je revins dans la chambre déserte, mes vêtements avaient disparu. Comme pour prévenir mon étonnement, François me lança du salon :

- J'ai envoyé tes vêtements au pressing. Tu ne repars pas tout de suite ?

Evidemment non ! En voilà une idée qui ne m'a pas traversé une seule seconde l'esprit ! Mille idées m'assaillirent l'esprit. Que va-t-il advenir de mon mariage ? Avais-je seulement envie de rentrer chez moi ? Avais-je envie de retourner attendre mon mari ? Là, à cet instant, si François me demandait de rester définitivement, j'engagerais séance tenante une procédure de divorce. C'était fou : je ne connaissais même pas son nom de famille. Lorsque je me suis mariée, je pensais avoir trouvé l'homme de ma vie mais maintenant, rien n'est moins sûr. Ce qui était sûr, c'est que rester le plus longtemps possible auprès de mon amant me semblait vital. La fin du week-end, c'est certain mais à partir de lundi ? Je chassais ces pensées incertaines ...

- Non bien sûr ... Ca ne te dérange pas ?
- Non

"Non" ? C'est tout ? Ni encouragement ni rien ? Et lui ? M'aimait-il ou étais-je juste un coup passager pour lui ? J'ose espérer que je représentais un peu plus. Je le rejoignis dans le salon : il avait revêtu un t-shirt blanc et avait remis son boxer. Assis sur le sofa, il regardait le film de nos ébats de la salle de bain sur son home cinema. Je rallumais mon portable et constatais que mon mari m'avait déjà laissé trois messages. Cruellement, l'idée de lui parler me faisait horreur. J'éteignis mon portable avant de le ranger dans mon sac à main.
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