Les histoires érotiques d'une Fleur

Il m'avait demandée en mariage. Comme ça ... Sans concertation, sans même l'once d'un projet de vie commune ...

Cela s'est déroulé lors d'une de nos longues séances où je me mettais nue devant lui et où il passait son temps à m'observer, à me détailler sans quasiment me toucher. Si : quelquefois, sa langue frôlait ma peau, accentuant encore plus mon sentiment de frustration. Surtout lorsque la pointe humide effleurait la pointe de mes seins ou encore le bouchon de mon clitoris qui dardait dans le vide.

Souvent, des gémissements accompagnaient ma frustration ...

Mon plaisir sexuel est une frange importante de mon métabolisme qu'il s'agissait pour moi d'assouvir souvent pour ne pas perdre la tête mais être perpétuellement dans cet état d'excitation, cela ne m'étais jamais arrivé. Et dans un inexplicable élan pervers, je m'astreignais à une abstinence totale pour Richard qui ne m'avait pourtant jamais touchée.

Je repoussais les avances de mon compagnon, je refusais toute séduction de la part d'inconnus alors qu'en temps normal, je m'y serais jetée pour éteindre le feu qui brûlait en permanence mes entrailles.

Toujours habillé bien que son excitation ne faisait pas de doute pour moi au vu de la grosseur que son impeccable pantalon de costume ne pouvait indéfiniment cacher, Richard passait et repassait au dessus de ma nudité comme une louve couverait son petit.

Je sentais son souffle et j'en tremblais ...

Je sentais sa langue un peu partout et j'en frissonnais ...

Je serrais les jambes puis les déserrais comme si toute position ne me plongeait encore que plus dans l'inconfort de l'excitation.

Tous mes ergots dardaient à m'en faire mal ... Une vraie torture ...

La réalité apparut alors comme une évidence dans mon esprit tel que le voulait Richard : cela faisait partie de ses fantasmes de ne se satisfaire qu'une fois marié comme dans une sorte de sordide jeu de rôle de la vierge déflorée durant la nuit de noces.

Je balançais alors au feu tous mes principes libertaires et je soufflais le mot que je n'aurais jamais imaginé prononcé un jour en pareille circonstance : "OUI"

Je suis folle n'est-ce pas ?
Jeu 3 avr 2008 2 commentaires
Et aujourd'hui c'est lui ton homme ?
Je ne te crois pas folle car après tout si tu y trouves du plaisir...et à te lire c'est le cas...mais combien de temps pourras-tu tenir sans du sexe plus physique...
Bisous.
Ptitlu - le 05/04/2008 à 19h04
Ce sera toujours mon homme !

Je pense réellement que je suis folle, tant des choses si graves sont décidées pour des prétextes futiles. Il n'y a pas que pour mes noces
Flower

Folle de lui alors...mais l'amour fais faire des trucs qu'on se sait irraisonable et pourtant...
Peut-être aurai-je le plaisir d'en savoir plus en lisant bientôt tes nouvelles...
Bisous.

Ptitlu - le 10/04/2008 à 20h23