Les histoires érotiques d'une Fleur

J'aurais pu être la fille de Richard : il était même plus âgé que mon propre père ...

Mais tout était gommé par cette attirance morbide que nous avions l'un pour l'autre. Et il n'y avait pas que cela qui était gommé ...

A y réfléchir, Richard ne m'avait jamais touché ailleurs qu'aux bras ou aux joues, les parties habituelles que la bienséance permet en société. Seul son regard avait pu me toucher jusqu'alors et là, plus aucune restriction n'était permise : aucun pli, aucune aspérité de mon corps ne lui était étranger. Mon intimité qui aurait pu le conduire au paradis du plaisir n'a jusqu'alors été scrutée que par le la pointe acérée de son regard qui me faisait autant frissonner que s'il m'avait touchée. Mais lui n'y voyait pas pas qu'un simple instrument d'assouvir un primaire besoin sexuel : il y voyait plutôt une ouverture pour explorer mon âme, jusqu'à ses moindres secrets. Sans relâche, il cherchait la clé qui forcerait le coffre-fort de mon inhibition et ainsi, au delà du besoin sexuel, faire de moi sa chose qui ne penserait plus que par lui, à travers lui. C'est comme cela qu'il me ferrait de la même manière qu'un cheval sauvage qu'on domptait, fier et insoumis.

Petit à petit, il y arrivait ...

Patiemment, mécaniquement et maintenant presque tous les soirs, je rejoignais Richard avant de rentrer et poursuivais le même rituel à savoir, faire semblant de discuter de choses qui nous intéresseraient. Et moi, tout en ayant l'air détachée, je retirais petit à petit tout vêtement que, chose incroyable, j'en étais venue à considérer comme des entraves qui m'empêchaient de respirer toute une journée. Je finissais immanquablement allongée sur le dos, les cuisses ouvertes sur ma nudité offerte aux appétits voraces de mon voyeur.

Lui, toujours au comble de l'excitation, passait son regard à m'observer des heures durant, à me renifler chaque centimètre carré de peau, s'attardant ostensiblement sur mes orteils, sur ma fente humidifiée par l'excitation latente.

La frustration me taraudait le corps et j'en tremblais nerveusement en implorant le ciel à chaque minute qu'il arrête de me torturer ainsi et me prenne sauvagement.

Je ne prenais plus de précaution pour ménager mon compagnon auquel je me refusais désormais lorsque je rentrais. Richard, sans m'avoir jamais possédé atteignait son but inexorablement.
Mer 2 avr 2008 1 commentaire

Particulier...je veux bien te croire. Même très bizarre si je peux me permettre.
Imaginer une amie avec qui je m'entends à merveille et chez qui l'envie d'aller plus loin est aussi claire ne me semble pas possible.
Comment ne pas craquer devant ta 'fente toute humidifiée" allongée devant moi, prise de tremblements....ça donne plutôt envie de te faire l'amour jusqu'à épuisement...
La suite de ton récit...m'en dira plus...

Bisous coquins.

Ptitlu - le 02/04/2008 à 19h29
Bizarre est bien le mot qui conviendrait à mon homme :)
Flower