Les histoires érotiques d'une Fleur

Maintenant, je ne sentais plus rien, je n'entendais plus rien. Je me sentais comme enveloppée par un voile de coton. Même les ronflements à côté semblèrent disparaître, laissant place au lent et régulier bruit humide qui accompagnait chaque lent coup de rein d'Abdou qui s'enfonçait dans mes entrailles ouvertes.

Je fermais les yeux en espérant que sa relative inexpérience puisse rendre mon supplice moral le plus court possible. Mais il n'en était rien : si je le sentais au bord de la jouissance à chaque seconde, il arrivait toujours à se maîtriser. Il m'avait saisi les hanches graciles pour me mettre en position de chienne, à quatre pattes ... Je l'entendais haleter, prêt à rompre mais il ne faisait que plier ...

Ses camarades étaient bouche bée devant ce qui leur semblait toujours impossible : baiser leur prof ... Abdou leur montrait le chemin ... Mon chemin ... Je reconnais cependant à Abdou cette volonté de ne pas me brutaliser, de procéder en douceur ... Il me murmura à l'oreille :

- Vous aimez Mademoiselle Gauthier ? J'aime vous faire l'amour. J'ai envie de vous faire jouir ...

Impossible de lui expliquer ma douleur morale, rendant impossible toute idée de jouissance ... Plus grave encore : impossible de lui expliquer que seul Kassim et sa bestialité sauvage pouvait réussir cet exploit ...

Je voyais mes deux autres élèves s'approcher tout prêt de moi pour observer mon visage, qui redevint du coup sanglottant, terrassé par la honte de n'être plus rien qu'une bête de somme à observée ... C'est la honte de n'être plus rien ...
Mar 13 mar 2007 Aucun commentaire