Les histoires érotiques d'une Fleur

Je me ressaisis à nouveau en revenant à la réalité, au présent ...

Maintenant, plusieurs mois après mes débuts, le train-train m'avait endurci. Et mon statut de "mi-temps" me conféra une meilleure situation que mes consoeurs.

Une violente quinte toux me fit encore cracher du sang et arracher des larmes ... Je me rassurais juste en pensant que mon dernier test de dépistage des MST était, par chance, encore négatif ...

Oui ... Etait-ce rassurant ? On se raccroche à ce qu'on peut ...

"Et puis depuis une semaine, qui sait si parmi ceux qui m'ont essaimé, il n'y en a pas encore un qui porte des crasses dans sa bite ?" ... Je suis devenue aussi vulgaire que mes collègues tapineuses ... Peut-être moins ravagée (pour l'instant !) mais nous nous nourrissons des mêmes immondices sexuelles pour le portefeuille de notre Monstre pour qui je ne peux m'empêcher d'être follement amoureuse ...

Amoureuse malgré tout cela ... Malgré ce qui s'est produit il y a quelques mois ... Lorsque j'avais subi mon "baptême" ...

Un moment, j'avais pris la grosse tête en croyant que, seule parmi mes consoeur à divertir les client VIP de Kassim, j'étais un peu plus libre de sécher mon tapinage sans qu'il ne me tienne trop rigueur.

Je l'avais cru jusqu'à ces fameuses vacances scolaires de février.

Mes parents m'avaient offert une surprise ... Ils savaient que j'avais passé un mauvais moment suite à ma rupture d'avec Nicolas mais rien de plus.

Rien évidemment de ma toxicomanie ni ma nouvelle profession.

C'est d'ailleurs l'une des raisons qui m'a empêché de demander de l'aide, de suivre une cure : il y avait tant de gens à qui cacher ma monstrueuse réalité. Mes parents, mes collègues au lycée ...
Ven 1 déc 2006 Aucun commentaire