Les histoires érotiques d'une Fleur

Je revins dans le salon pour afficher le résultat à mon amant :

- Comment tu me trouves ?

A nouveau cet horripilant mutisme : il se contenta de s'enfermer dans la chambre à son tour pour s'habiller. Il ne lui fallut pas plus de cinq minutes pour ressortir vêtu d'un costume noir et d'une chemise blanche ouverte, sans aucune fausse note. Je me collais à lui câline, une jambe passée derrière ses cuisses :

- Je te trouve très beau

Il décrocha nos manteaux et me tendit le mien. Son chauffeur nous attendait patiemment dans la cour.

*-*-*-*-*

Il était presque une heure de l'après-midi lorsque nous étions arrivés à Deauville. Nous nous sommes baladés longuement sur la plage, presque sans échanger un mot ... juste quelques rares banalités ... Des gens s'étaient étonnés du couple que nous formions, étrangement assortis : un géant noir tenant une petite blanche par la main, déambulant amoureusement ! D'autres regardaient François avec envie : j'avais ce sentiment grisant d'être l'élue qui les regardait avec pitié. Le froid était vif mais comme j'étais heureuse d'être avec mon amant, ce genre de désagrément me passait par dessus la tête. Les talons de mes sandales s'enfonçaient dangereusement dans le sable à tel point que je dus les retirer pour marcher pieds nus sur le sol glacial.

Le vent m'agressait la peau. Au bout d'une heure, je finis par lui murmurer :

- J'ai froid mon chéri ...
Lun 27 nov 2006 Aucun commentaire