Les histoires érotiques d'une Fleur

Comme un gendarme invisible, mon portable sonna à nouveau. Je savais que c'était encore mon mari qui ne regardait jamais l'heure pour m'appeller : un peu étourdi, il ne calculait jamais le décalage horaire. Je me détachais péniblement de la bouche de François et à force de torsions, réussis péniblement à me saisir de mon portable :

- Oui ... Allô ?
- Chérie, c'est encore moi ... J'étais inquiet.

Je me mordis la lèvre pour ne pas crier : François avait posé sa bouche sur l'un de mes seins et commençait à mordiller indifféremment aussi bien mon téton rose durci que l'onyx qui ornait l'anneau en or qui y était passé. Je repris difficilement mes esprits pour engueuler froidement mon mari, inconscient que sa femme le trahissait :

- Je t'avais dit que j'avais mal à la tête. Tu m'as réveillée ... Bien joué ! Tu as d'autres idées comme ça ?
- Je suis désolée ma chérie. Je te rappelle quand il fera jour, d'accord ?
- Oui c'est ça.

Je raccrochais et éteignis cette fois-ci mon portable. Il était temps !
Lun 16 oct 2006 Aucun commentaire