Les histoires érotiques d'une Fleur

Mais il repartit de nouveau après une semaine de bonheur. Cette fois-ci pour le Moyen-Orient ... Et François, comme par magie, revint hanter mon esprit. Je m'acharnais à téléphoner à tout moment à mon mari mais celui-ci n'était pas en mesure de répondre à mes appels à chaque fois ce qui me fit lâcher prise. Je tentais de rallier Emilie à ma détresse en lui demandant de passer le week-end en ma compagnie mais par manque de chance, elle avait elle-même cédé aux sirènes de son nouvel amoureux qui l'avait invitée à aller à Marrakech. Parfois j'enviais l'insoucience d'Emilie ... Du coup, je n'ai pas osé lui parler de François ...

Mais qu'est ce qu'il m'arrivait d'être obsédée par cet inconnu ? Inconnu intime mais inconnu tout de même ! Je ne connaisais ni son nom de famille ni ses coordonnées et j'étais à peine vaguement capable de savoir où il habitait mais je lui avais déjà ouvert mon corps et mon âme : il m'avait baisée, il m'avait éjaculé dessus, il m'avait profondément sodomisée et pire, il m'avait arraché le meilleur orgasme de ma vie. Et par dessus tout, il avait colonisé mon esprit ce qui est la pire chose qui puisse arriver à une femme. Oui, que m'arrivait-il ?

Il se passa ainsi trois semaines : trois semaines de doute et de folie parfois destructrice. Mon mari revint, puis repartit ... comme d'habitude ... Cette fois-ci trois semaines durant. Je maudissais cette actualité internationale qui faisait tourner à plein l'activité de mon mari ! Avant, chaque départ était pondéré par le futur bonheur du retour mais aujourd'hui, chaque départ générait une peur panique de rester seule à devoir combler le vide de mon corps. Le premier week-end fut un prétexte à aller voir mes parents mais dès le jeudi suivant, je pétais les plombs ! Mon supérieur me conseilla adroitement de prendre mon vendredi : j'obtempérais.

Peut-être pas la meilleure idée finallement : pour tromper mon ennui habituellement, il y avait le travail. Aujourd'hui, le shopping, la télé, le téléphone ne suffisaient plus. J'essayais mes achats mais ça ne suffsait pas non plus. Puis toute raison m'abandonna !
Mer 11 oct 2006 Aucun commentaire