Les histoires érotiques d'une Fleur

Durant la semaine, je me surpris à attendre que la sonnerie de mon portable sonne, mais ce n'était jamais LUI. Ce qui est parfaitement stupide car François non plus ne s'est pas soucié de récupérer mes coordonnées. J'aurais été plus à l'aise sans doute pour le rayer de mes pensées s'il avait été plus attentionné comme le faisaient tous les hommes qui me courtisaient mais son indifférence étaient autant de drogue qui alimentaient mon manque. Je ne voulais parler à personne d'autre : je refusais systématiquement les communication d'Emilie, ma meilleure amie et, pire, même mon mari vit ses appels, une fois ou deux, rester sans réponse. Lorsque je daignais prendre ses appels, comme pour conjurer le mauvais sort qui semblait s'acharner à me tourmenter, je faisais des excès de démonstration d'amour en lui disant que je l'aimais à n'en plus finir. Surpris, mon mari répondit avec bonheur à mes câlins vocaux en me répondant la même chose sans se poser des questions sur les raisons.

Son retour de Thaïlande, le jeudi soir fut comme une bouchée d'oxygène qui me maintint en "vie". Nous vécûmes un week-end torride comme rarement ce fut le cas depuis quelque temps. Oui mais j'étais d'une humeur exécrable avec lui. Il me semblait que rien n'allait dans ce qu'il faisait. Lui de son côté voulait se faire pardonner ses longues absences et était une crème. Il semblait avoir perdu son côté macho qui le caractérisait.

Etrangement, nous profitions excessivement de notre sauna personnel plus que d'habitude. D'une part, mon mari n'était pas tellement adepte (ce fut un caprice de ma part !) et puis vu la dernière fois que j'avais pratiqué ... Je me surpris à le prendre pour François lorsque nous faisions l'amour ... Fort heureusement, aucune gaffe ne vint me trahir ...
Mar 10 oct 2006 Aucun commentaire