Les histoires érotiques d'une Fleur

Il eut l'air dubitatif mais ne me contredit pas. Il me raccompagna sagement jusqu'à la gare de RER. A cette heure-ci je ne risquais plus de rencontrer des collègues. Le week-end fut atroce. Il ne me restait plus de cachets, Nicolas ne passa pas comme à l'accoutumée alors que je pensais que rien que sa présence m'aurait réconfortée.



Durant deux jours, je fus en proie à des tremblements, des insomnies et des délires. Je pleurais, hurlais ma souffrance.



Je restais prostrée dans mon sofa. Le lundi, mon état ne s'améliora pas.



Je ne pouvais pas aller travailler. Je téléphonais au proviseur, ayant du mal à produire une voix normale. Je n'en pouvais plus.



Il me fallait quelque chose : je retournais à la cité d'Abdou. Je l'attendis à l'entrée de la cité, sachant qu'il passait par là en revenant du lycée. Il ne vint pas ... J'enchainais café sur café mais tout mon être se déglinguait à l'intérieur. Je me résolus à aller voir directement Kassim. Je retrouvais difficilement le chemin dans le dédale des immeubles de la cité. Je ne vis pas grand monde si tard le soir mais les quelques-unes personnes que je croisais (des adolescents) me sifflèrent copieusement. Une blanche sur leur territoire était une attraction !
Lun 25 sep 2006 4 commentaires
Tu dis inspirées de ma vie réelle? T'es accros aux cachets?  Dur dur si c'est le cas. 
koulou - (flégroll) - le 25/09/2006 à 15h02
Ce fut vrai il y a quelques années. Mais je m'en suis sortie.
Flower - le 25/09/2006 à 15h16
C'est du vécu ou de la fiction ;) ?

Bises

Elly
Elly - le 25/09/2006 à 17h37
L'histoire elle-même est fictive. mais certains détails et mon inspiration sont ud réel :)
Flower - le 26/09/2006 à 10h07