Les histoires érotiques d'une Fleur
Il obtempéra néanmoins. Nous traversâmes les ruelles sombres de la cité et dans un immeuble, Abdou frappa à une porte. Un grand Noir d'une quarantaine d'années ouvrit, le visage scarifié et ridé. Il portait un bermuda et T-Shirt. Sans qu'il ne soit menaçant de quelque manière que ce soit, une peur primale me saisit à sa vue. Abdou lui expliqua mon problème. Kassim, après l'avoir écouté lui aboya quelque chose comme : "C'est bon, je m'en occupe ... Va attendre en bas". Abdou me dit qu'il m'attendait en bas, le regard plein d'inquiétude. Je ne l'avais jamais vu dans cette attitude là au lycée. Kassim me fit entrer et asseoir dans un fauteuil.
Il jeta sur la table un sac plastique duquel s'échappaient plusieurs boîtes de mes cachets favoris :
- Je peux te les vendre au même prix qu'avant mais je veux autre chose en échange
- Quoi ? Dis-je, l'air faussement empreint de défi
- Tu sais bien, il faudra juste être très gentil avec moi
Je me levai d'un bond et me précipitai à la porte :
- Jamais
Kassim sourit et me lança, sans chercher à me retenir :
- Reviens quand tu seras décidée ... Mon offre tient toujours.
Sans me retourner, je descendis quatre à quatre les marches de l'escalier de service. Abdou m'attendait en bas, l'air interrogateur.
- Rien, lui dis-je avant qu'il n'ait articulé le moindre son. Tu as raison, je vais arrêter.
- Vous avez raison, mais ça ne va pas être facile. Allez voir un médecin.
- Pas question, je m'en sortirai seule.

Il jeta sur la table un sac plastique duquel s'échappaient plusieurs boîtes de mes cachets favoris :
- Je peux te les vendre au même prix qu'avant mais je veux autre chose en échange
- Quoi ? Dis-je, l'air faussement empreint de défi
- Tu sais bien, il faudra juste être très gentil avec moi
Je me levai d'un bond et me précipitai à la porte :
- Jamais
Kassim sourit et me lança, sans chercher à me retenir :
- Reviens quand tu seras décidée ... Mon offre tient toujours.
Sans me retourner, je descendis quatre à quatre les marches de l'escalier de service. Abdou m'attendait en bas, l'air interrogateur.
- Rien, lui dis-je avant qu'il n'ait articulé le moindre son. Tu as raison, je vais arrêter.
- Vous avez raison, mais ça ne va pas être facile. Allez voir un médecin.
- Pas question, je m'en sortirai seule.
Lun 25 sep 2006
Aucun commentaire