Les histoires érotiques d'une Fleur

Je ne relevais pas ... Je sortis un billet le lui tendis puis partis récupérer mon RER. J'en avais pour une semaine normalement à tenir. J'étais accro ... J'éspérais que le lendemain, Abdou aurait la délicatesse d'être discret. Il y allait de ma carrière (médiocre mais carrière tout de même ...). Il le fut. Même bizarrement, il tenait ses camarades ou ses troupes devrais-je dire, de telle sorte que j'eus une paix royale durant le cours où je les avais. Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu un cours aussi calme et tranquille. Tout de même, je trouvais qu'Abdou me collait un peu trop dès que l'occasion se présentait : à la sortie de la salle de classe ou dans les couloirs. Personne ne semblait s'en rendre compte sauf moi. Peut-être était-ce mon imagination qui me jouait des tours. Il est hors de question que je le fréquente plus que nécessaire : c'est un élève et je suis sa prof, il avait presque dix ans de moins que moi, j'étais blanche et provinciale et lui, noir et zonard. Une semaine se passa ... Nicolas était repassé comme d'habitude avec tout son linge sale. Il resta avec moi dans la laverie tandis que je lavais leur linge. Comme d'habitude, j'espérais qu'il allait me faire l'amour, je faisais exprès de le frôler. Un moment, il esquissa une caresse sur mes hanches et moi je me laissais faire, implorante mais sadiquement, il n'alla pas plus loin.



J'étais en manque de sexe également mais les trop fréquents passage de Nicolas insinuaient dans mon esprit que je dois lui rester fidèle. Manifestement, il en jouait :

- Tiens, si tu pouvais repasser les chemises de Mélissa, elle a pas mal d'entretiens à passer la semaine prochaine ... Tu seras chou

- Comme tu voudras mon chéri, dis-je en rougissant sous le petit "compliment"

Je repassais voir Abdou toutes les semaines lui acheter mes cachets. Le moins que l'on puisse dire que 5 euros, ce n'était pas cher. Loin de vouloir arrêter, j'augmentais plutôt mes doses. Ce qui au bout de quelque temps me ramenait au problème initial. Trop d'argent ... Voyant ma détresse, Abdou se prit d'affection pour moi. Il tenta de m'inciter à arrêter mais rien n'y faisait. C'était le monde à l'envers : cette racaille tentait de protéger sa prof, l'ennemie de ses propres turpitudes.

- Je peux vous fournir mieux pour pas cher

- Qu'est-ce que ça cache ?

- Rien, juste que vous me promettez d'essayer d'arrêter en échange sinon ...

- OK envoie, dis-je en ignorant la menace

Quelques semaines après, j'augmentais encore mes doses. Un soir, avant le week-end, Abdou parut ennuyé en me voyant :

- Vous m'avez promis d'arrêter M'dmoiselle

- Oui ben ça ne s'est pas fait. Envoye la marchandise ...

- Je ne peux pas, je vous ai fait un prix en espérant qu'il soit temporaire mais je ne peux pas continuer comme ça

- C'est combien le vrai tarif alors ?

- 100 euros

Je faillis m'étrangler :

- Qu ... Quoi ? Mais je ne peux pas payer autant. Refile-moi l'ancienne ...

- Je n'en ai plus, ça ne se fabrique plus à ce tarif là

- File-moi autre chose

- Non, vous devez arrêter maintenant

- Je n'ai pas cet argent là Abdou, fais-moi une faveur

- Moi je ne peux rien mais mon fournisseur pourra peut-être vous faire ça si vous lui en parlez. Mais vous devriez vraiment arrêter avant d'aller trop loin.

- T'occupe, emmène-moi voir ton fournisseur ...

- Kassim

- Emmène-moi voir ce Kassim

- Vous ne devriez pas
Ven 22 sep 2006 2 commentaires
Au bord du gouffre je lutte
Le vide aspire
Le vide inspire
Plus dure sera la chute

(Elle et Lui)
corps accords - le 22/09/2006 à 22h57
la chute ??? peut-être n'est-ce pas encore une ? qui sait ? seul l'avenir le dira ... ainsi que votre assiduité
Flower - le 23/09/2006 à 12h40