Les histoires érotiques d'une Fleur

Le lendemain matin, je me suis réveillée nantie d'une assurance que je ne me suis jamais connue. Ma frustration était intacte en sentant son odeur m'emplir le corps. Mes narines parcouraient consciencieusement chaque bout de sa peau accessible, m'attardant dans le creux de son cou, contre sa bouche entrouverte d'où s'échappait le vrombissement régulier de ses ronflements, puis dans le creux de l'aisselle du bras qui m'entourait le corps.

Toutes ces odeurs fétides auraient dû me soulever le coeur mais c'est le contraire qui se produisait : ça ne faisait qu'attiser les démangeaisons tenaces qui me taraudaient en permanence le bas-ventre. Et le fait de m'être endormie contre son corps n'a fait qu'accentuer mon mal-être tenace.

Ma bouche était pâteuse, un arrière-goût persistant de sperme m'excitait les papilles, et mon estomac se tordait de crampes douloureuses dues à la nourriture peu orthodoxe que je lui ai forcé à digérer toute la nuit précédente.

Et si ça m'avait rendue malade ? Tant mieux !

Et j'étais même tentée furtivement de recommencer séance tenante, décidée à lui ravir tout ce que son corps pouvait receler de sperme mais je me dis aussitôt que mes autres orifices avaient aussi faim et qu'il valait mieux attendre qu'il reprenne ses esprits. Prendre mon mal en patience était sans doute ce que j'avais de mieux à faire. J'hésitais à prendre ma douche mais autant je me repaissais avec délectation de son odeur, autant la mienne me donnait envie de vomir.

Alors je lui écartais le bras pour sortir, ce qui eut pour effet de le réveiller. Il n'osa pas dire un mot et moi non plus : il était gêné et moi, j'étais toujours étreinte par une fureur aux origines indéfinies. Jalousie ? Frustration ? Un peu de tout cela, sans doute ...

Je sortis du camion sans même prendre la peine de me rhabiller. Affolé, il hurla :

- Non, attends ...

Je me retournais en le fusillant du regard, ce qui eut pour effet de couper son élan et ses mots s'étranglèrent au fond de sa gorge.

Comme je l'ai dit, je me suis réveillée nantie d'une assurance hors du commun et il dut le comprendre aussi il se contenta de lever les bras au ciel en un geste d'impuissance tandis que je sautais du marche-pied.

Fort heureusement, l'aire de stationnement était vide de tout autre occupant pendant que, nue comme un ver, je la parcourais d'un pas rapide pour rejoindre les douches qui se résumait à un tuyau d'arrosage qui émergeait des broussailles. Je l'entendis descendre à son tour du camion avec la portière qui claquait, et à ma grande satisfaction, il n'a pas pris la peine de se rhabiller non plus. Je faillis sauter de joie mais je me retins et du même coup, l'asphalte qui me râpait la plante des pieds ne me causa plus de douleur. Je soupirais de soulagement mais il ne fallait pas que je lui montre ... De toutes façons, les quelques dizaines de mètres qui nous séparaient ne lui permettaient pas de surprendre l'air de jubilation qui m'éclairait le visage juvénile. J'avais la même excitation que si on venait de m'offrir une breloque, si symbolique chez les adolescentes de mon âge.

Mais il resta à bonne distance, pendant que je m'aspergeais de cette eau déjà tiède malgré l'heure matinale. Tout en me prélassant longuement sous le jet du tuyau, je ne me lassais pas d'admirer son corps dénudé.

Si j'étais en pleine possession de mes moyens, je l'aurais trouvé immonde mais l'envie qu'il suscitait en moi me faisait trouver magnifique tout ce qu'il pouvait être, avec ses pans de graisse qui débordaient de son ventre, de son cou, avec sa pilosité poivre et sel qui lui couvrait le corps et qui suintait la sueur, avec sa ridicule bite rentrée comme un bouchon de champagne. Comme toutes mes copines, je fantasmais à l'époque sur les stars convenues au physique attrayant mais à ce moment-là, ce camionneur minable qui me faisait envie les surpassait tous, lui qui ferait vomir n'importe quelle femme normalement constituée, gratuite. Aucun spécimen de mâle aussi parfait soit-il ne me donnait autant envie que lui de me défoncer ma petite chatte qui n'a pas pas encore connu de vrai homme. Oui, j'avais envie qu'il me l'ouvre pour de bon, qu'il me la râpe avec violence pour que jamais plus elle ne puisse se refermer ; j'avais envie qu'il s'y soulage, qu'il y déverse des torrents de sperme en continu et qu'il la recouse pour que rien ne puisse s'en échapper.

Ca ne saurait tarder ...

Ca ne saurait tarder ...

Ca ne saurait tarder ...

J'avais fini enfin ma douche et je fis exprès de le frôler en repassant devant lui pour rejoindre le camion pendant qu'il prenait à son tour sa douche. Je n'avais pas osé lui dire d'y renoncer, de peur que mon excès de perversion ne lui fasse peur. Il fixa sans pouvoir détacher les yeux l'orée perlée de ma chatte nubile, expulsant par vagues les odeurs troubles de sexualité latente.

Lorsque nous reprîmes la route, j'avais remis à regret des habits propres ...

Personne n'osa toujours briser le silence pendant de longues heures ... Mes yeux lancèrent des éclairs chaque fois que mon regard se posa sur lui.

Ce ne fut qu'en fin de matinée, qu'il s'exclama :

- Il faut qu'on discute de ce qui s'est passé cette nuit.

Ce à quoi, je lui répondis posément :

- J'ai envie que tu me baises
Lun 29 déc 2008 3 commentaires
coucou joliment decrit t scene d amour voila je voudrais savoir ton avis perso et sincere l amour ou la baise pour 1 fille  l epaisseur du sexe et elle vraiment importante si on s en serre bien et quel et bien dure ton avis car certaine fille qui sont pas trop sexe rassure sur les forum mais pour quelqu un comme toi ? tu pourra me guider avec sincerite merci 
et bonne fete  
anonyme - le 31/12/2008 à 09h46
La taille n'est pas la plus importante. Vraiment !
Flower
J'ai découverts votre univers grace à Francesca, et je dois dire que je ne m'attendais pas à telle lecture. Vous écrivez d'une manière très personnelle, très posée, pas de vulgarité, juste du désir insatiable et des envies non assouvies. Ce premier texte que je lies de vous est fabuleux, et je ne dis pas cela pour vous flatter. Ce texte est très bien écrit, avez vous prévu une suite?
Aurélie - le 05/01/2009 à 18h51
Bonjour Aurélie,

Bienvenue et merci de votre intérêt. Je me contente de coucher sur ce blog les expériences quelque peu particulières de ceux et celles de mon entourage. La part belle est faite à mes expériences, que je sais mieux décrire que quiconque en essayant de faire ressentir au lecteur les pensées, pulsions, envies ou tout forme de sentiment qui ont pu me traverser l'esprit.

Une part importante est faite aussi à Charlotte dont l'expérience m'a bouleversé mais également captivé et a suscité des sentiments d'attirance envers son univers morbide. Alors j'ai essayé de me mettre à sa place en relatant ses aventures à la première personne.

En tout cas, j'espère que vous continuerez à suivre avec intérêt ce blog.

Mes expériences de jeunesses ne sont pas terminées, ne vous inquiétez pas. Les suites suivront au gré de mon écriture.

Bisous
Flower
j'ai lu quelques textes ici et je trouve ton style trés prenant, en tout cas même si souvent il n'y a pas matière à s'exciter, mais plutôt à partager la souffrance des filles, bah je suis maintenant une lectrice de ce blog! bravo flower!!! et pleins de bonnes choses pour cette année!
linda - le 07/01/2009 à 08h27
Bonjour Linda,

Oui, tu as compris la réalité de ce blog ... J'y relate mes obsessions et elles se réfèrent aux relations hommes-femmes ... souvent sexuelles. Les filles souffrent mais (et c'est la raison de ma thérapie qui dure depuis des années) j'ai l'impression d'aimer souffrir : je souffre de la violence masculine sous quelque forme que ce soit (même si je n'ai pas eu droit à l'extrême comme Charlotte) mais j'y trouve un formidable éxutoire que je tente non pas d'excuser ni même d'expliquer mais simplement de relater avec force de détails.

Merci pour tes voeux et bon suivi du blog, en espérant que je ne te décevrais pas

Bises
Flower