Les histoires érotiques d'une Fleur

L'attente me parut bien plus longue que d'habitude ... Pourtant, c'est toujours le même rituel qui depuis des jours se répétait, mais mon état proche de la catalepsie rendait toute attente insupportable. Et l'impatience gagnait, me dévorait ...

And I'm not sorry

Cette chanson me hantait l'esprit ... Pousse-au-crime ...

It's human nature

Mes sanglots ne s'arrêtaient plus, heureusement couverts par les jappements constants de l'objet de mes désirs.

And I'm not sorry

Je fixais devant moi, incapable de faire autre chose que fixer le vide ...

I'm not your bitch don't hang your shit on me

Je sanglotais de jalousie en entendant cette femme. Ses gémissements ne faisaient que décupler la démangeaison qui me taraudait le ventre. Cette salope ne faisait qu'attiser mon envie d'être à sa place. Un doute cependant me vint à l'esprit. Et si elle n'existait pas, et si elle et ses collègues n'existaient pas, serais-je attirée par ce routier à l'existence triste et solitaire ?

You wouldn't let me say the words I longed to say

Je secouais la tête pour balayer mes doutes.

J'ai mal ... J'ai mal ... J'ai mal ... Tout me démangeait ...

Putain de chanson qui ne voulait pas sortir de ma tête, qui me forçait à persister dans ma folie.

Je perdis la notion du temps finalement, les yeux grands ouverts, aveugle du spectacle vide devant moi. Seul ma douleur m'envahissait l'esprit. Ce ne fut que lorsque la pute me balança "holà", de pure forme que je sortis de mon hypnose. Et je ne la vis même pas car elle était déjà sortie. Seuls subsistaient le tourbillon de senteurs de sécrétions masculines et féminines mêlés qui ne fit que m'exciter d'avantage à tel point que mon ventre était proche de l'explosion. Je réussis in extremis à réprimer un gémissement canin. Vais-je réussir à patienter encore ? Au moins qu'il s'endorme ? Au moins, je me calmerais ?

Oui ... Je réussis à patienter jusqu'à ce qu'il s'endorme.

Non ... Je ne me calmerai pas.

Le calvaire prit fin lorsque les ronflements emplirent la cabine.

Alors j'escaladais la banquette qui ne serait plus jamais la barrière nocturne qui nous séparait jusqu'alors.

Express yourself, don't repress yourself

Sa respiration était régulière, la mienne saccadée ... Madonna n'avait plus besoin de m'encourager ... Et l'air disparut de ma tête comme si sa mission était enfin accomplie ...

Je glissais entre ses jambes malodorantes et finis par m'installer face au mets de mes rêves. Le ressusciter était ma seule obsession. Par petit à-coups, ma langue caressa le bout sans réveiller le tas de chair disloquée inconsciente. Le goût musqué assaisonné de l'odeur de suc humain me prit les papilles et me fit chavirer, ma langue cette fois-ci recueillit à la source la coulure du nectar qui s'échappait de l'infime fente de la première vraie bite que je touchais.

La bout de chair commença à reprendre vie au fur et à mesure que mes coups de langues se furent plus francs et c'est lorsque ma bouche entière engloba ce qui était redevenu une colonne de chair qu'il se réveilla en sursaut.
Ven 19 déc 2008 4 commentaires
miam miam miam allé ma belle

encoooooooooooooore ! on veut la suiiiiiiiiiiite lol
Benoit - le 19/12/2008 à 11h29
Mais que tu es pervers, Benoit ... Tu ne veux pas une pause ?
Flower

hummmmmm nan ! lool
je suis trop impatient.. c'est pas comme si j'y etais ..    ;  )

Benoit - le 20/12/2008 à 12h24
et bien je n'ai jamais vu un lecteur aussi impatioent
Flower
hummm la suite me plai beaucoup..
je pars trois jours.. j'espère lire encore du nouveau en rentrant... ce serait comme un cadeau de noel! lol
plein de bisoux a toi ..
Benoit - le 22/12/2008 à 10h34
Et bien le voilà ton cadeau de noël, petit pervers ... Ce n'est pas très esprit de noël, tout ça je trouve ... Non ?
Flower
Dommage que les fins de phrases soient coupées.. Ca retire un peu de la concentration nécessaire à ce type de lecture.
Aurélie - le 05/01/2009 à 19h05
Pour te faire plaisir (et surtout parce que tu as raison), j'ai arrangé l'affichage, Aurélie
Flower