Les histoires érotiques d'une Fleur

Il avait garé son poids lourd à l'entrée du village-relais espagnol assez typique de l'Andalousie dans laquelle on était rendu. Habituellement mon compagnon de voyage n'aimait pas trop les lieux de haute fréquentation, préférant les aires de stationnement plus discrètes pour assouvir ses besoins sexuels avec les prostituées itinérantes mais celle de la nuit dernière avait regroupé au même endroit plusieurs clients alors il avait fait contre mauvaise fortune bon coeur.

Alors comme il voyait un certain malaise de ma part, il avait décidé que nous passerions la matinée à nous reposer ici, et me permettre de réaliser certaines activités un peu plus sociables plutôt que rester enfermée tous les jours dans une cabine de camion. Je n'avais rien demandé et je préférais plutôt sa seule compagnie voire plus mais il m'était difficile de l'exprimer ainsi.

Ne se doutait-il réellement de rien quand il me tenait la main en toute paternité en m'emmenant vers la fontaine du centre du village ?

Ne se doutait-il vraiment pas du trouble qu'il suscitait en moi ?

Ne sentait-il seulement pas la chair de poule qui s'était emparée de moi rien qu'au contact de sa main ?

Pourtant tous mes phéromones devait jaillir de moi avec un flux aussi intense que le jet de la fontaine qui commençait à nous asperger. Tous les petits mâles qui se prélassaient eux ne s'y trompaient pas, tournant la tête à mon passage, sentant les fragrances sexuelles persistantes qui devait suinter par tous les pores de ma peau. Etait-il réellement indifférent ou le cachait-il seulement ?

Une bonne heure, nous chahutâmes dans le bassin de la fontaine, en apparence comme les plus innocents des pères et filles. Plusieurs fois, j'effleurais ses parties mais il restait de marbre. Mes bras allaient plus volontairement à son cou mais il réagissait comme si le message ne passait pas. Mes lèvres frôlaient ses joues de plus en plus proche de la commissure de ses lèvres mais ... rien ! Quand il me prit sur ses épaules, le contact si proche de mes grandes lèvres que je sentais dégoulinantes et éclatées comme un abricot trop mur derrière le coton de ma culotte, sur sa nuque ne le fit pas plus réagir.

RIEN, RIEN, RIEN !!! CA ME RENDAIT FOLLE !

Puis il me dit de continuer tandis qu'il allait se repose à l'ombre. Il sentait comme la présence d'une meute qui se rapprochait de moi imperceptiblement. Pour lui, ça correspondait à des jeunes de mon âge qui allait égayer mon quotidien et pourquoi pas, me faire entendre raison sur la folie de cette fugue qui se prolongeait. Oui, des jeunes de mon âge commençait à se rapprocher comme dans une bête cour de récré, ce qui me faisait horreur. Je pensais être devenue enfin une femme alors, je ne supportais pas que mon environnement ne puisse pas le sentir.

Puis il y avait ce petit con, qui commençait à chahuter un peu trop proche de moi, de sorte de pouvoir nouer contact.

"Nouer contact" !!!! Disons plutôt que ça devait correspondre à l'éveil sexuel de l'apprenti macho avant l'heure vu comment il se comportait comme s'il était mon propriétaire et écartait petit à petit les autres camarades de jeu. Mais une idée vint poindre dans mon cerveau d'adolescente bafouée. Il fallait que je rende jaloux mon compagnon de voyage qui était maintenant installé sur le rebord de la fontaine, une canette de bière à la main.

Alors, au grand bonheur du petit garçon macho qui n'en croyait pas ses yeux, je répondis favorablement à ses avances gauches et maladroites. Je me laissais faire quand ses bras m'entourèrent et me soulevaient comme pour mimer un enlèvement. Je sentais son souffle dans mon cou, et, en bonne actrice, je fis semblant de m'amuser aussi.

Mais rien, rien ne semblait troubler mon compagnon de voyage que je me résolus à rejoindre bien plus tard pour repartir.

Mon regard était noir. Un regard noir d'adolescente bafouée, capable de la pire chose en ces moments là.
Dim 14 déc 2008 3 commentaires
Charmante petite qui ronge son frein :)

moi - le 15/12/2008 à 09h38
Petite perverse que je suis. Adolescente ou adulte, les pulsions sont violentes ...
Flower
vite vite la suittttttttttttteee!!
j'adore cette histoire!
Benoit - le 15/12/2008 à 14h54
Benoit est impatieeeeent.

C'est ta préférée ? Tu peux nous faire partager un peu plus les raisons de ton impatiences ? Développer ?

Bisous
Flower
j'aimais beaucoup l'histoire de la prof quoique vraiment hardcore par momant.
celle ci semble plus raffraichissante meme si...
c'est aussi très très plaisant de lire le deisr des femmes ...
puis j'ai l'impression que la petite retrouve une sorte de virginité par ses desirs pour la routier..
bref on a envie de savoir la suite!!!
Benoit - le 15/12/2008 à 17h31
Intéressant comme point de vue. Tu n'es pas très loin de la vérité ...

Elle ne restera pas aussi douce : je ne suis plus aussi douce. Beaucoup de choses se sont passées depuis ces années-là. Trouve la liaison entre la Flo de cette époque et celle de "Confessions d'une femme adultère" ... Ce sera ton exercice ...

En attendant, la suite est arrivée pour vous servir (entre autres) Monseigneur.

Bisous
Flower