Les histoires érotiques d'une Fleur

Je ne pouvais me résoudre à lui lâcher le cou que j'enserrais depuis de longues minutes et lui ne pouvait se résoudre à me reposer par terre et se retirer de mon ventre.
Je sanglottais, le visage enfoncé dans le sien ...
- Je t'aime ... Je t'aime, bégayais-je sans pouvoir m'arrêter.
François ne dit rien, cherchant à reprendre son souffle.
Plus tard, dans le salon, où nous rejoignîmes les autres convives, on nous regarda avec curiosité : ils ne pouvaient pas ne pas avoir entendu mes hurlements.
Tout est dans le non-dit : nous savons qu'ils asavaient et ils savent que nous savions ...
Seuls les regards s'affrontaient ...
A leur désapprobation quand à notre comportement, je défiais toutes les femmes courroucées :
- Je m'en fous, c'est moi qui l'ai, pensais-je ...
Moi et moi seule ...
Une lionne protégeant ses lionceux n'aurait pu être plus féroce que moi ...
Lun 30 jun 2008
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