Les histoires érotiques d'une Fleur

La Mercedes d'Omar remonta la rue et se gara à côté de moi ... Il ouvrit la vitre :

-  Bordel Charlie ... Tu as l'air d'un sac ... Fais gaffe, Kassim va te faire ta fête s'il te voit comme ça ...
-  Je voudrais t'y voir toi sous la pluie comme ça ...
-  Tu sais bien que ce genre de prétexte ne marche pas ...
-  Ouais je sais ...
-  De plus, il vient de m'appeler : il veut que tu ailles le rejoindre chez lui ... Il a de gros clients qui ont entendu parler de toi ...
-  Putain ... Ca fait longtemps ? Il va me taper !
-  Monte et refais-toi une beauté dans la voiture ... J'ai réussi à le faire patienter en lui disant que tu étais encore avec un client ...
-  Merci Omar, tu es un ange ... Je te revaudrai ça ...
-  Pas de problème ma puce ... Allez, monte !
Je fis un petit coucou à Leïla et Anita qui me firent un petit clin d'oeil avant de m'engouffrer dans la spacieuse berline. Je me débarassais complètement de mes frusques et c'est toute nue, de temps en temps matée par Omar dans le rétroviseur, que je me refis une toilette. Je me servis des lingettes stockées en abondance dans la voiture, des lingettes pour bébé ... Je commençais par m'essuyer consciensieusement le corps entier pour le débarasser de la boue et du maquillage. Sur mon visage, c'était plus dur à partir mais à force de frotter, tout partit ... Ensuite, je m'appliquais à nettoyer mes jambes et mon sexe de la boue et du sperme du vieux tas ... J'insistais bien sur les parties intimes, les jambes bien écartées sur la banquette ... frottant mes douces lèvres intimes ... Incosciemment, j'étais en train d'exciter ce pauvre Omar. Il s'agita :
-  La vache ... Charlie ... Tu me fais bander comme un âne ... Dépêche-toi s'il te plait ...

Je souris affectueusement :

-  Je t'aurais fait une gâterie si on n'était pas pressés
-  Hélas non ... Je n'ai pas envie que Kassim nous fasse la peau ...
-  Tu as raison ... Dans une autre vie peut-être ...
-  Ouais peut-être ...
J'insistais bien également sur les pieds, puis je couvris mes ongles sales d'une épaisse couche de vernis noir. Heureusement, j'allais toujours bosser avec une trousse complète de maquillage. Je me maquillais ensuite les yeux abondamment pour masquer mes cernes. J'omis de mettre du blush, préférant garder le naturel de ma peau, qui avait également son charme fou. Néanmoins, je me couvris les lèvres de noir brillant. Je plaquais mes cheveux avec plusieurs barettes pour que l'éffilochage dû à la pluie ne se voie pas trop. Ainsi coiffée, j'avais l'air d'une jeune écolière qui excitait tant Kassim et la plupart de ses clients. Je remis mes vêtements humides. Je comprimais difficilement ma voluptueuse poitrine avec le corset qui faisait offrir comme sur un plateau mes seins albâtre. Omar avait démarré et roulait à vive allure vers la cité où logeais mon mac. J'attendis d'être presque arrivée pour enfiler une paire de bas résille neuve, après m'être assurée que mon vernis était sec. La voiture se gara au moment où j'achevais de fixer les boucles de mes sandales à talons. Je demandais son avis à Omar :

-  Alors ?
-  C'est parfait Charlie ... A dimanche !
-  A dimanche Omar ...
Mer 30 avr 2008 Aucun commentaire