Les histoires érotiques d'une Fleur

Je me devais de quitter Stan, ce garçon charmant qui partageait ma vie depuis deux ans ...

Je n'avais rien à lui reprocher : c'était une personne attentionnée et aimante dont toute femme rêverait de partager la vie.

Je me rappelle avoir été séduite en premier lieu par sa beauté éblouissante au détour d'un couloir de ma fac. Il m'avait parlé, j'en ai bafouillé. Il m'avait fait une cour assidûe, je n'ai pas été très longue à convaincre.

Je me rappelle les premières causes gauchisantes qui nous avait réunis mais était-ce réellement ces causes ou alors cet amour frais et entrainant, comme on en connait tous quelque part à l'adolescence, qui nous rapprochait tant ? Oui car je me souviens surtout du chavirement de mon coeur chaque fois que nous nous embrassions.

La suite fut également idylique : Stan était le premier à m'avoir convaincue qu'une vie à deux pouvait avoir un avenir, pour moi, tellement meurtrie de la vie.

Cela peut paraître futile mais il est le premier à avoir dompté le volcan qui grondait en moi et qui me poussait à multiplier les aventures destinées à éteindre le feu qui m'embrasait le ventre dès qu'un garçon me plaisait.

Stan était beau, performant, intelligent, cultivé ... N'en rajoutons plus, la coupe est pleine.

Même aujourd'hui, je ne peux m'empêcher de ressentir une nostalgie et une sourde excitation en me remémorant les moments où je me blotissais contre sa peau, où il me possédait sauvagement.

Et il m'aimait follement comme jamais on ne m'a aimée.

Mais sans doute que je n'étais pas faite pour cela ...

Puis mes démons avaient repris le dessus : les infidélités auprès d'hommes aimant me violenter ont refait surface et à nouveau, je suis redevenue accro aux orgasmes qui font mal ...

Puis cet étrange vieillard fantasmant sur mes pieds est apparu également et il est apparu que de lui, je ne pourrais plus m'en passer.

Oui, je me devais de quitter Stan car je ne voulais pas trahir son amour.

Je le lui annonçais un soir.

Je ne lui ai jamais connu une réaction si agressive : il a pleuré ; il m'a insulté ; il m'a frappé. Son désespoir lui brisait le coeur.

Après avoir arrêté de m'étrangler, las de mes supplications, il m'a arraché les vêtements et m'a violée ... longuement ... très longuement ... toute une partie de la nuit ...

J'ai sangloté en le suppliant d'arrêter, il a sangloté, incapable de jouir pour me humilier. Plus d'une fois, j'étais tentée de remiser ma décision ...

Mais au petit matin, bien qu'il m'ait fait jouir une dernière fois, je partis définitivement.
Mer 2 avr 2008 Aucun commentaire